Les capitaines du port de la Lune. Bordeaux des Lumières, l'appel du large

Par : Frédéric Candelon-Boudet
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  • Nombre de pages324
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids1.1 kg
  • Dimensions21,0 cm × 26,6 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-35877-029-3
  • EAN9782358770293
  • Date de parution27/10/2022
  • ÉditeurMollat

Résumé

"Je dirais seulement qu'après le port de Constantinople la vue de celui-ci est en ce genre ce qu'on peut admirer de plus beau". Lorsqu'il séjourne dans le port de la Lune en 1721, le duc de Saint-Simon ne tarit pas d'éloges face aux centaines de vaisseaux et à l'activité fébrile faisant de Bordeaux une cité maritime d'envergure. Joseph Vernet, peintre des marines de Louis XV, immortalise quelques décennies plus tard cet affairement portuaire sous le ciel aquitain aux nuances subtiles, laissant échapper quelques rayons de soleil à la lumière chaude réfléchie par la pierre de taille d'une ville devenue, sous l'égide de ses intendants, monumentale.
Nombreux furènt au siècle des Lumières les récits et carnets de voyage louant la prospérité bordelaise, l'art de vivre des élites locales ou les embellissements de la cité qu'autorise son expansion et dont les maîtres d'óeuvre sont issus de la fine fleur des architectes du royaume. Les capitaines au long cours, en première ligne dans les échanges accomplis aux Antilles, en Afrique ou sur le continent asiatique au XVIII' siècle, méconnus des Bordelais à la différence des négociants, sont au centre du livre.
Il étudie uneprofession longtemps négligée et ressuscite ces navigateurs ayant concouru à la fortune de la capitale de la Guyenne, tout en tirant bénéfice du système esclavagiste dans les colonies et en s'adonnant à une traite négrière en plein essor. Aujourd'hui, l'animation du port de Bordeaux n'est plus qu'un lointain souvenir ; elle conserve toutefois une forte charge symbolique et mémorielle, survivance d'un passé mythifié et représente, pour les historiens, un inlassable terrain de recherche scientifique.
"Je dirais seulement qu'après le port de Constantinople la vue de celui-ci est en ce genre ce qu'on peut admirer de plus beau". Lorsqu'il séjourne dans le port de la Lune en 1721, le duc de Saint-Simon ne tarit pas d'éloges face aux centaines de vaisseaux et à l'activité fébrile faisant de Bordeaux une cité maritime d'envergure. Joseph Vernet, peintre des marines de Louis XV, immortalise quelques décennies plus tard cet affairement portuaire sous le ciel aquitain aux nuances subtiles, laissant échapper quelques rayons de soleil à la lumière chaude réfléchie par la pierre de taille d'une ville devenue, sous l'égide de ses intendants, monumentale.
Nombreux furènt au siècle des Lumières les récits et carnets de voyage louant la prospérité bordelaise, l'art de vivre des élites locales ou les embellissements de la cité qu'autorise son expansion et dont les maîtres d'óeuvre sont issus de la fine fleur des architectes du royaume. Les capitaines au long cours, en première ligne dans les échanges accomplis aux Antilles, en Afrique ou sur le continent asiatique au XVIII' siècle, méconnus des Bordelais à la différence des négociants, sont au centre du livre.
Il étudie uneprofession longtemps négligée et ressuscite ces navigateurs ayant concouru à la fortune de la capitale de la Guyenne, tout en tirant bénéfice du système esclavagiste dans les colonies et en s'adonnant à une traite négrière en plein essor. Aujourd'hui, l'animation du port de Bordeaux n'est plus qu'un lointain souvenir ; elle conserve toutefois une forte charge symbolique et mémorielle, survivance d'un passé mythifié et représente, pour les historiens, un inlassable terrain de recherche scientifique.