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Depuis un quart de siècle, l'émergence des notions de complexité et de système accompagne le déclin des citadelles monadistes ; l'interaction, préfigurée dans la vision d'I. Newton, est devenue un concept-clef. La structure d'un processus interactif (Biolimite) peut se décrire selon des paramètres universels (opérateur biolimitaire) indépendants des caractères spécifiques du champ d'application : moléculaire, animal, social...
L'entité peut ainsi acquérir une dimension systémique d'interactant/interagi. Toute communication est un système biolimitaire ; mais comme la biolimite n'est accessible à l'observation que par ses perturbations, la "méthode expérimentale" pour l'étude des systèmes de communication se fondera sur leur "pathologie" : l'approche biolimitaire est un modèle à la fois systémique et médical. Les incidences biolimitaires se dessinent en divers champs de réflexion : apprentissage, perception, expression, santé, économie politique, art...
La notion même d'individu peut s'enrichir de sa part interactive "L'individu quantique" est à la fois substance et biolimite.