Enfant naturel dun avocat issu de la petite noblesse et dune servante à cause des préjugés de lépoque, ses parents nont pu se marier quaprès leur septième enfant -, Gyula Krúdy (1878-1933) est né à Nyíregyháza. À Budapest, il a suscité par son apparence seule une foison de légendes : celle du « Prince de la Nuit », du joueur, du séducteur
Il a écrit néanmoins plus de quatre-vingt-six romans et des milliers de nouvelles. À lencre mauve, seize pages chaque jour, quil ne corrigeait jamais. Krúdy a collaboré à la plupart des grands journaux et revues de son époque dont le Nyugat dont il a été lun des principaux collaborateurs. Considéré comme lun des plus grands écrivains hongrois, il a été l'écrivain favori de Sándor Ferenczi et de Sándor Márai qui relisait N. N. tout au long de sa vie. Plus récemment, Imre Kertész, le Prix Nobel hongrois, lui a consacré de magnifiques pages.
Les beaux jours de la rue de la Main-d'Or
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- Nombre de pages235
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.185 kg
- Dimensions11,5 cm × 17,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-36624-379-6
- EAN9782366243796
- Date de parution07/11/2018
- CollectionCambourakis Poche
- ÉditeurCambourakis
- TraducteurNatalia Zaremba-Huzsvai
- TraducteurCharles Zaremba
- PréfacierLaszlo Darvasi
- TraducteurJoëlle Dufeuilly
Résumé
J'ignore quelle sorte d'énergumène est le lecteur français d'aujourd'hui, et comment (...) il peut juger un écrivain hongrois tel que Gyula Krudy. Parmi les mille romans qui paraissent chaque année en France, le livre d'un auteur hongrois fait figure d'une goutte d'eau dans la mer. Même si cette goutte est en réalité un océan. Quand il entend le nom de Krudy, le lecteur hongrois ressent une drôle d'impression, comme si on évoquait devant lui un vieux prince mystérieux, au royaume illimité, et au pouvoir inexistant.
Pour le lecteur hongrois, Krudy est une institution, un univers, une bibliothèque individuelle. Krudy est infiniment vaste. Sa production littéraire fut surhumaine, ses connaissances en gastronomie, sur les petites auberges, sur le fonctionnement de l'âme humaine étaient inépuisables, sa vie fut, elle aussi, très intense, riche d'aventures et de légendes ; dans son enfance - selon ses dires -, il faillit mourir noyé sous la glace qui venait de rompre, et fut sauvé par un peintre en céramique ; après cela, il se crut invincible.
Il remporta plusieurs duels, et avouera, plus tard, qu'en réalité il ne savait pas se battre. Il vécut cinquante-cinq années, de 1878 à 1933, et fut peut-être l'écrivain hongrois le plus productif ; c'est pourtant criblé de dettes, pourchassé par ses créanciers, qu'il mourut un matin radieux de mai. Laszto Darvasi.
Pour le lecteur hongrois, Krudy est une institution, un univers, une bibliothèque individuelle. Krudy est infiniment vaste. Sa production littéraire fut surhumaine, ses connaissances en gastronomie, sur les petites auberges, sur le fonctionnement de l'âme humaine étaient inépuisables, sa vie fut, elle aussi, très intense, riche d'aventures et de légendes ; dans son enfance - selon ses dires -, il faillit mourir noyé sous la glace qui venait de rompre, et fut sauvé par un peintre en céramique ; après cela, il se crut invincible.
Il remporta plusieurs duels, et avouera, plus tard, qu'en réalité il ne savait pas se battre. Il vécut cinquante-cinq années, de 1878 à 1933, et fut peut-être l'écrivain hongrois le plus productif ; c'est pourtant criblé de dettes, pourchassé par ses créanciers, qu'il mourut un matin radieux de mai. Laszto Darvasi.
J'ignore quelle sorte d'énergumène est le lecteur français d'aujourd'hui, et comment (...) il peut juger un écrivain hongrois tel que Gyula Krudy. Parmi les mille romans qui paraissent chaque année en France, le livre d'un auteur hongrois fait figure d'une goutte d'eau dans la mer. Même si cette goutte est en réalité un océan. Quand il entend le nom de Krudy, le lecteur hongrois ressent une drôle d'impression, comme si on évoquait devant lui un vieux prince mystérieux, au royaume illimité, et au pouvoir inexistant.
Pour le lecteur hongrois, Krudy est une institution, un univers, une bibliothèque individuelle. Krudy est infiniment vaste. Sa production littéraire fut surhumaine, ses connaissances en gastronomie, sur les petites auberges, sur le fonctionnement de l'âme humaine étaient inépuisables, sa vie fut, elle aussi, très intense, riche d'aventures et de légendes ; dans son enfance - selon ses dires -, il faillit mourir noyé sous la glace qui venait de rompre, et fut sauvé par un peintre en céramique ; après cela, il se crut invincible.
Il remporta plusieurs duels, et avouera, plus tard, qu'en réalité il ne savait pas se battre. Il vécut cinquante-cinq années, de 1878 à 1933, et fut peut-être l'écrivain hongrois le plus productif ; c'est pourtant criblé de dettes, pourchassé par ses créanciers, qu'il mourut un matin radieux de mai. Laszto Darvasi.
Pour le lecteur hongrois, Krudy est une institution, un univers, une bibliothèque individuelle. Krudy est infiniment vaste. Sa production littéraire fut surhumaine, ses connaissances en gastronomie, sur les petites auberges, sur le fonctionnement de l'âme humaine étaient inépuisables, sa vie fut, elle aussi, très intense, riche d'aventures et de légendes ; dans son enfance - selon ses dires -, il faillit mourir noyé sous la glace qui venait de rompre, et fut sauvé par un peintre en céramique ; après cela, il se crut invincible.
Il remporta plusieurs duels, et avouera, plus tard, qu'en réalité il ne savait pas se battre. Il vécut cinquante-cinq années, de 1878 à 1933, et fut peut-être l'écrivain hongrois le plus productif ; c'est pourtant criblé de dettes, pourchassé par ses créanciers, qu'il mourut un matin radieux de mai. Laszto Darvasi.