Les Barbelés des Bannis. La tragédie des prisonniers de guerre français en Allemagne pendant la Grande Guerre

Par : Jean-Claude Auriol
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  • Nombre de pages303
  • PrésentationBroché
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-915293-19-8
  • EAN9782915293197
  • Date de parution19/11/2004
  • CollectionCes oubliés de l'histoire
  • ÉditeurTirésias

Résumé

Ces pages ouvrent un nouveau chantier de recherches et d'investigations sur notre Histoire du XXe siècle. Nous proposons d'ouvrir le dossier sur les prisonniers de guerre de 14-18 pour découvrir le petit peuple des prisonniers poilus, du deuxième classe au sous-officier, ce combattant devenu prisonnier dont on parle trop peu souvent, et le mépris qu'on lui porte fait en sorte qu'on ignore la tragédie de sa condition. Plus terriblement, sont mis à jour les sévices et l'horreur qu'ont subis les populations civiles - enfants, femmes, invalides, vieillards. Jean-Claude Auriol fait appel tant à la littérature qu'aux correspondances, travaux de la Croix-Rouge, rapports administratifs pour relater l'horreur des faits vécus. L'auteur écrit : " Sans doute est-il bien tard pour parler encore de la guerre... Cependant un chapitre reste encore trop ignoré, celui des prisonniers de guerre français en Allemagne... certains témoignages furent détruits par les Allemands en 1940, à leur arrivée en France... à l'époque, être prisonnier était avilissant. " Citons cet exemple : en plein Sénat en 1916, un général déclarait : " Les prisonniers ne sont pas intéressants, ce sont des chevaliers de la crosse en l'air et des embusqués. " La mémoire collective a oublié que le prisonnier de guerre est passé par le front. Ces hommes partirent vers le nord, l'est ou le sud de l'Allemagne. Ils connurent la faim, la soif, l'insomnie et la plupart en ont gardé un souvenir pénible d'ennui, de privations et de rigueurs. Travail et devoir de mémoire, mais œuvre de Justice.
Ces pages ouvrent un nouveau chantier de recherches et d'investigations sur notre Histoire du XXe siècle. Nous proposons d'ouvrir le dossier sur les prisonniers de guerre de 14-18 pour découvrir le petit peuple des prisonniers poilus, du deuxième classe au sous-officier, ce combattant devenu prisonnier dont on parle trop peu souvent, et le mépris qu'on lui porte fait en sorte qu'on ignore la tragédie de sa condition. Plus terriblement, sont mis à jour les sévices et l'horreur qu'ont subis les populations civiles - enfants, femmes, invalides, vieillards. Jean-Claude Auriol fait appel tant à la littérature qu'aux correspondances, travaux de la Croix-Rouge, rapports administratifs pour relater l'horreur des faits vécus. L'auteur écrit : " Sans doute est-il bien tard pour parler encore de la guerre... Cependant un chapitre reste encore trop ignoré, celui des prisonniers de guerre français en Allemagne... certains témoignages furent détruits par les Allemands en 1940, à leur arrivée en France... à l'époque, être prisonnier était avilissant. " Citons cet exemple : en plein Sénat en 1916, un général déclarait : " Les prisonniers ne sont pas intéressants, ce sont des chevaliers de la crosse en l'air et des embusqués. " La mémoire collective a oublié que le prisonnier de guerre est passé par le front. Ces hommes partirent vers le nord, l'est ou le sud de l'Allemagne. Ils connurent la faim, la soif, l'insomnie et la plupart en ont gardé un souvenir pénible d'ennui, de privations et de rigueurs. Travail et devoir de mémoire, mais œuvre de Justice.