Les auto-entrepreneurs du rap. Le travail et la vie d'artiste en marge des industries culturelles
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- Nombre de pages218
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.295 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-36512-147-7
- EAN9782365121477
- Date de parution15/11/2018
- CollectionChamp social
- ÉditeurCroquant (Editions du)
Résumé
Le rap — en particulier le rap indépendant — est généralement perçu et se présente volontiers lui-même comme la chronique musicale de la vie des "jeunes de cité", dénonçant le racisme et les injustices sociales qu'ils subissent tout en exprimant leur désir de reconnaissance et d'ascension sociale. Basée sur une enquête de terrain réalisée à la fin des années 2000 auprès de rappeurs indépendants dans la région parisienne et lyonnaise, centrée sur l'étude des trajectoires sociales et du travail artistique, cette recherche présente les rappeurs sous les traits d'auto- ou de petits entrepreneurs, évoluant en marge des industries culturelles.
Ce genre de carrière peut se comprendre comme une stratégie d'ascension culturelle, voire économique, le plus souvent vouée à l'échec, mais offrant des compensations symboliques à travers l'accès à la vie et à l'identité d'artiste, à des jeunes des classes populaires ou moyennes confrontés à leur déclassement. Plus diversifié socialement qu'on ne le croit généralement, le monde du rap indépendant est aussi divisé entre des pôles économique, professionnel et d'engagement, en fonction de la plus ou moins grande distance des artistes par rapport aux industries culturelles.
Ce genre musical se présente ainsi comme un univers révélateur des phénomènes de mobilité et de reproduction sociales. Il permet ainsi de mettre en évidence l'articulation des dimensions économiques et culturelles dans la production musicale.
Ce genre de carrière peut se comprendre comme une stratégie d'ascension culturelle, voire économique, le plus souvent vouée à l'échec, mais offrant des compensations symboliques à travers l'accès à la vie et à l'identité d'artiste, à des jeunes des classes populaires ou moyennes confrontés à leur déclassement. Plus diversifié socialement qu'on ne le croit généralement, le monde du rap indépendant est aussi divisé entre des pôles économique, professionnel et d'engagement, en fonction de la plus ou moins grande distance des artistes par rapport aux industries culturelles.
Ce genre musical se présente ainsi comme un univers révélateur des phénomènes de mobilité et de reproduction sociales. Il permet ainsi de mettre en évidence l'articulation des dimensions économiques et culturelles dans la production musicale.
Le rap — en particulier le rap indépendant — est généralement perçu et se présente volontiers lui-même comme la chronique musicale de la vie des "jeunes de cité", dénonçant le racisme et les injustices sociales qu'ils subissent tout en exprimant leur désir de reconnaissance et d'ascension sociale. Basée sur une enquête de terrain réalisée à la fin des années 2000 auprès de rappeurs indépendants dans la région parisienne et lyonnaise, centrée sur l'étude des trajectoires sociales et du travail artistique, cette recherche présente les rappeurs sous les traits d'auto- ou de petits entrepreneurs, évoluant en marge des industries culturelles.
Ce genre de carrière peut se comprendre comme une stratégie d'ascension culturelle, voire économique, le plus souvent vouée à l'échec, mais offrant des compensations symboliques à travers l'accès à la vie et à l'identité d'artiste, à des jeunes des classes populaires ou moyennes confrontés à leur déclassement. Plus diversifié socialement qu'on ne le croit généralement, le monde du rap indépendant est aussi divisé entre des pôles économique, professionnel et d'engagement, en fonction de la plus ou moins grande distance des artistes par rapport aux industries culturelles.
Ce genre musical se présente ainsi comme un univers révélateur des phénomènes de mobilité et de reproduction sociales. Il permet ainsi de mettre en évidence l'articulation des dimensions économiques et culturelles dans la production musicale.
Ce genre de carrière peut se comprendre comme une stratégie d'ascension culturelle, voire économique, le plus souvent vouée à l'échec, mais offrant des compensations symboliques à travers l'accès à la vie et à l'identité d'artiste, à des jeunes des classes populaires ou moyennes confrontés à leur déclassement. Plus diversifié socialement qu'on ne le croit généralement, le monde du rap indépendant est aussi divisé entre des pôles économique, professionnel et d'engagement, en fonction de la plus ou moins grande distance des artistes par rapport aux industries culturelles.
Ce genre musical se présente ainsi comme un univers révélateur des phénomènes de mobilité et de reproduction sociales. Il permet ainsi de mettre en évidence l'articulation des dimensions économiques et culturelles dans la production musicale.