Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
En 1970, la Belgique est le théâtre d'une révolution d'inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant...
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En 1970, la Belgique est le théâtre d'une révolution d'inspiration prétendument féministe, excluant les hommes de toute vie sociale et instituant une dictature d'un nouveau genre. En France cependant, des militants des causes extrêmes considèrent ce petit enfer totalitaire comme un modèle d'égalité. Quelques-uns, parmi les plus convaincus - d'où se détache la figure drolatique de Pierre-Jean Gould, intellectuel germanopratin -, seront conviés à un premier voyage officiel dans l'Empire des femmes, dirigé d'une main de fer par les " Bergères ", Ingrid et sa fille Judith. Sur place, ils seront " promenés " dans des décors en carton-pâte dressés par les propagandistes du pouvoir. Une farce politico-touristique où le tableau ubuesque d'un régime délirant s'accompagne d'une description cocasse de mondains en liberté surveillée, persuadés de participer à un voyage historique. On suit, en parallèle, sous la forme d'un journal, l'histoire d'Astrid, une sujette anonyme, qui découvre la réalité paranoïaque du pouvoir, les privilèges des apparatchitzas et leurs caprices insensés. Dans ce récit burlesque, qui mêle le sarcasme à la gravité, Bernard Quiriny nous livre une réflexion mordante sur les excès du fanatisme et du pouvoir absolu.
Un roman hors du commun qui nous entraîne dans un Bénélux dirigé d'une main de fer par des femmes tyranniques, paranoïaques et obsédées par le pouvoir absolu. Les hommes sont exclus, servent de domestiques ou plutôt d'esclaves. Personne ne peut entrer ou sortir de cet Empire, les autres pays ne savent rien de ce qui s'y passe. Lorsqu'un jour un groupe de journalistes français est autorisé à y entrer sous bonne escorte bien entendu.
Absolument détonant et original même si la fin est un peu brutale.
À propos de l'auteur
Biographie de Bernard Quiriny
Né en 1978 en Belgique, Bernard Quiriny est l’auteur de L’Angoisse de la première phrase et de Contes carnivores, deux recueils de nouvelles fantastiques couronnés par de nombreux prix, notamment le prix de la Vocation, le prix Victor-Rossel et le prix du Style.
Un roman hors du commun qui nous entraîne dans un Bénélux dirigé d'une main de fer par des femmes tyranniques, paranoïaques et obsédées par le pouvoir absolu. Les hommes sont exclus, servent de domestiques ou plutôt d'esclaves. Personne ne peut entrer ou sortir de cet Empire, les autres pays ne savent rien de ce qui s'y passe. Lorsqu'un jour un groupe de journalistes français est autorisé à y entrer sous bonne escorte bien entendu.
Absolument détonant et original même si la fin est un peu brutale.