Les associations d'élèves et d'étudiants. Entre socialisation et apprentissages (XVIe-XXe siècle)

Par : Véronique Castagnet-Lars
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  • Nombre de pages244
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.402 kg
  • Dimensions15,7 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-8107-0648-8
  • EAN9782810706488
  • Date de parution09/07/2020
  • CollectionTempus
  • ÉditeurPresses universitaires du Midi

Résumé

Dans une historiographie sur les élèves en plein renouvellement, l'étude des modalités de leur regroupement organisé par les institutions éducatives et leurs membres permet de mettre en évidence un autre axe d'apprentissages favorisés par des relations fraternelles, éminemment contrôlées toutefois par les pédagogues et les responsables scolaires. La réflexion collective s'attache à l'analyse de ces structures, à leur organisation et leur fonctionnement quotidien tel qu'il paraît pris en charge, pour une large part, par les élèves eux-mêmes.
Les autorités éducatives (politiques et religieuses) de l'époque moderne se saisissent de ces associations afin de prolonger hors du temps scolaire et après l'âge scolaire, avec éventuellement une radicalisation des formes d'expression, les effets de l'éducation développée dans les collèges d'Ancien Régime, jésuites et oratoriens. Pour d'autres autorités, des xviie-xxe siècles, reconnaître ces associations c'est permettre aux élèves de s'initier à une vie politique, soit au sein de cette association, soit à l'extérieur dans la cité.
Les structures réunissent alors élèves et étudiants en leur donnant une visibilité, une voix. Enfin, encourager des pairs à s'associer concourt à créer une solidarité, des réseaux professionnels ou syndicaux, voire une culture d'établissement, entre adultes.
Dans une historiographie sur les élèves en plein renouvellement, l'étude des modalités de leur regroupement organisé par les institutions éducatives et leurs membres permet de mettre en évidence un autre axe d'apprentissages favorisés par des relations fraternelles, éminemment contrôlées toutefois par les pédagogues et les responsables scolaires. La réflexion collective s'attache à l'analyse de ces structures, à leur organisation et leur fonctionnement quotidien tel qu'il paraît pris en charge, pour une large part, par les élèves eux-mêmes.
Les autorités éducatives (politiques et religieuses) de l'époque moderne se saisissent de ces associations afin de prolonger hors du temps scolaire et après l'âge scolaire, avec éventuellement une radicalisation des formes d'expression, les effets de l'éducation développée dans les collèges d'Ancien Régime, jésuites et oratoriens. Pour d'autres autorités, des xviie-xxe siècles, reconnaître ces associations c'est permettre aux élèves de s'initier à une vie politique, soit au sein de cette association, soit à l'extérieur dans la cité.
Les structures réunissent alors élèves et étudiants en leur donnant une visibilité, une voix. Enfin, encourager des pairs à s'associer concourt à créer une solidarité, des réseaux professionnels ou syndicaux, voire une culture d'établissement, entre adultes.