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A plusieurs reprises, l'idéal s'est transformé ; on peut dire que (...) la vitalité de l'art japonais est restée entière. Cela est aussi vrai de la peinture que de la sculpture. Le XIVe et le XVe siècle produisent des oeuvres sculptées de premier ordre. Au XVIIe siècle des sculpteurs comme Môri Sowun signent des statues bouddhiques d'un raffinement extrême, d'une incontestable beauté ; et si au XVIIIe siècle, le goût général de la richesse et de l'ornement mène à une sculpture polychromée plus mièvre dans sa recherche de l'élégance et de la finesse, elle exprime un idéal nouveau : elle ne peut être prise comme l'expression d'une décadence.
A cet égard, il est inexact de considérer les sculptures du XIIIe. Ceux-ci se rencontrent, à côté d'eux, chez les sculpteurs de statues bouddhiques et de masques de Nô...