Les Arméniennes de l'Empire ottoman à l'école de la France (1840 - 1915). Stratégies missionaires et mutations d'une société traditionnelle
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- Nombre de pages585
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.945 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 3,6 cm
- ISBN978-2-204-13836-9
- EAN9782204138369
- Date de parution17/09/2020
- CollectionPatrimoines
- ÉditeurCerf
- PréfacierClaire Mouradian
Résumé
" Ma tante Makrig aurait voulu qu'on me mette à l'école des religieuses catholiques pour que j'apprenne le français. Ma grand-mère, elle, voulait qu'on nous mette toutes les deux, ma soeur et moi, à l'école Mesbourian, que fréquentaient les filles des opulentes et bonnes familles de Scutari. Quant à ma tante Yeranig, elle trouvait, elle, que tout cela n'avait aucun sens, [... ] et elle proposait de mettre l'aînée en apprentissage chez une couturière et de garder provisoirement à la maison la cadette, qui était sage et obéissante.
" (Zabel Essayan, Les jardins de Silidhar) A la fin du XIXe siècle, dans l'Empire ottoman fi nissant, les écoles missionnaires françaises sont souvent le choix qui s'impose pour une société s'ouvrant sur l'Europe. Les religieuses françaises, jeunes provinciales pour la plupart, femmes de terrain, prêtes à souffrir pour gagner le ciel et répandre la culture française, répondent à l'appel et se lancent à la conquête des âmes et des coeurs auprès de la minorité chrétienne et parfois juive.
Tout un réseau d'enseignement se met ainsi en place dans les grandes métropoles de l'Empire comme dans ses provinces les plus reculées. Le présent ouvrage offre une page oubliée de cette aventure tant de la France missionnaire que des jeunes Arméniennes en voie d'émancipation, dans un monde oriental en pleine mutation, à la veille de sa disparition dans la tragédie du génocide de 1915.
" (Zabel Essayan, Les jardins de Silidhar) A la fin du XIXe siècle, dans l'Empire ottoman fi nissant, les écoles missionnaires françaises sont souvent le choix qui s'impose pour une société s'ouvrant sur l'Europe. Les religieuses françaises, jeunes provinciales pour la plupart, femmes de terrain, prêtes à souffrir pour gagner le ciel et répandre la culture française, répondent à l'appel et se lancent à la conquête des âmes et des coeurs auprès de la minorité chrétienne et parfois juive.
Tout un réseau d'enseignement se met ainsi en place dans les grandes métropoles de l'Empire comme dans ses provinces les plus reculées. Le présent ouvrage offre une page oubliée de cette aventure tant de la France missionnaire que des jeunes Arméniennes en voie d'émancipation, dans un monde oriental en pleine mutation, à la veille de sa disparition dans la tragédie du génocide de 1915.
" Ma tante Makrig aurait voulu qu'on me mette à l'école des religieuses catholiques pour que j'apprenne le français. Ma grand-mère, elle, voulait qu'on nous mette toutes les deux, ma soeur et moi, à l'école Mesbourian, que fréquentaient les filles des opulentes et bonnes familles de Scutari. Quant à ma tante Yeranig, elle trouvait, elle, que tout cela n'avait aucun sens, [... ] et elle proposait de mettre l'aînée en apprentissage chez une couturière et de garder provisoirement à la maison la cadette, qui était sage et obéissante.
" (Zabel Essayan, Les jardins de Silidhar) A la fin du XIXe siècle, dans l'Empire ottoman fi nissant, les écoles missionnaires françaises sont souvent le choix qui s'impose pour une société s'ouvrant sur l'Europe. Les religieuses françaises, jeunes provinciales pour la plupart, femmes de terrain, prêtes à souffrir pour gagner le ciel et répandre la culture française, répondent à l'appel et se lancent à la conquête des âmes et des coeurs auprès de la minorité chrétienne et parfois juive.
Tout un réseau d'enseignement se met ainsi en place dans les grandes métropoles de l'Empire comme dans ses provinces les plus reculées. Le présent ouvrage offre une page oubliée de cette aventure tant de la France missionnaire que des jeunes Arméniennes en voie d'émancipation, dans un monde oriental en pleine mutation, à la veille de sa disparition dans la tragédie du génocide de 1915.
" (Zabel Essayan, Les jardins de Silidhar) A la fin du XIXe siècle, dans l'Empire ottoman fi nissant, les écoles missionnaires françaises sont souvent le choix qui s'impose pour une société s'ouvrant sur l'Europe. Les religieuses françaises, jeunes provinciales pour la plupart, femmes de terrain, prêtes à souffrir pour gagner le ciel et répandre la culture française, répondent à l'appel et se lancent à la conquête des âmes et des coeurs auprès de la minorité chrétienne et parfois juive.
Tout un réseau d'enseignement se met ainsi en place dans les grandes métropoles de l'Empire comme dans ses provinces les plus reculées. Le présent ouvrage offre une page oubliée de cette aventure tant de la France missionnaire que des jeunes Arméniennes en voie d'émancipation, dans un monde oriental en pleine mutation, à la veille de sa disparition dans la tragédie du génocide de 1915.