Les architectes européens à Rome. 1740-1765. La naissance du goût à la grecque

Par : Janine Barrier

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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • Poids0.895 kg
  • Dimensions22,5 cm × 28,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-85822-838-8
  • EAN9782858228386
  • Date de parution02/12/2005
  • CollectionTemps & Espace des arts
  • ÉditeurPatrimoine CMN (Editions du)

Résumé

Dans les années 1730-1740, la " rocaille " connaît en France un épanouissement sans pareil, et tous les intérieurs se couvrent d'une débauche d'ornements dissymétriques alliant le minéral et le végétal. Mais les réactions ne tardent pas. Des théoriciens aspirent au retour du " goût simple et noble de l'antique ". Marc-Antoine Laugier, influencé par l'enseignement de l'érudit vénitien Carlo Lodoli, prône la supériorité d'une architecture fonctionnelle dont il retrouve en Grèce les fondements. Dans ce contexte, l'influence des idées et des œuvres de Piranèse puis l'étude simultanée des ruines grecques et romaines vont conduire à une évolution progressive des formes. Les artistes en résidence à l'Académie de France à Rome élaborent peu à peu une syntaxe et un vocabulaire nouveaux. Parmi ces pensionnaires se succéderont de jeunes architectes, Clérisseau, Peyre, De Wailly, Moreau, Chalgrin, qui côtoient dans la cité romaine leurs confrères étrangers, les Anglais William Chambers et Robert Adam, le Belge Laurent Benoît Dewez... Une profonde mutation se produit alors, qui donne naissance à un changement esthétique majeur, le " goût à la grecque ", prélude au néoclassicisme. Ainsi le piranésisme laissera-t-il son empreinte jusqu'à la fin du siècle sur plusieurs générations d'architectes, comme en témoignent les œuvres de Sir John Soane, d'Etienne Louis Boullée et de Claude Nicolas Ledoux.
Dans les années 1730-1740, la " rocaille " connaît en France un épanouissement sans pareil, et tous les intérieurs se couvrent d'une débauche d'ornements dissymétriques alliant le minéral et le végétal. Mais les réactions ne tardent pas. Des théoriciens aspirent au retour du " goût simple et noble de l'antique ". Marc-Antoine Laugier, influencé par l'enseignement de l'érudit vénitien Carlo Lodoli, prône la supériorité d'une architecture fonctionnelle dont il retrouve en Grèce les fondements. Dans ce contexte, l'influence des idées et des œuvres de Piranèse puis l'étude simultanée des ruines grecques et romaines vont conduire à une évolution progressive des formes. Les artistes en résidence à l'Académie de France à Rome élaborent peu à peu une syntaxe et un vocabulaire nouveaux. Parmi ces pensionnaires se succéderont de jeunes architectes, Clérisseau, Peyre, De Wailly, Moreau, Chalgrin, qui côtoient dans la cité romaine leurs confrères étrangers, les Anglais William Chambers et Robert Adam, le Belge Laurent Benoît Dewez... Une profonde mutation se produit alors, qui donne naissance à un changement esthétique majeur, le " goût à la grecque ", prélude au néoclassicisme. Ainsi le piranésisme laissera-t-il son empreinte jusqu'à la fin du siècle sur plusieurs générations d'architectes, comme en témoignent les œuvres de Sir John Soane, d'Etienne Louis Boullée et de Claude Nicolas Ledoux.