Coup de coeur

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  • Nombre de pages283
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-87730-765-4
  • EAN9782877307659
  • Date de parution03/02/2005
  • CollectionPicquier poche
  • ÉditeurPhilippe Picquier
  • TraducteurElisabeth Suetsugu

Résumé

Tsukiko croise par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c'est insensiblement, presque à leur cœur défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne... Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie. " Le récit passe comme un vent tiède à travers une moustiquaire. Il y a là comme l'incantation d'une ritournelle. Une marelle. On saute du ciel à la terre, à cloche-pied, un verre de saké à la main ; le cœur meurtri cependant, à la fin, baigné de tant d'espoirs. " François Simon, Le Figaro littéraire. " Un livre d'une délicatesse à couper le souffle. " Christine Ferniot, Télérama.
Tsukiko croise par hasard, dans le café où elle va boire un verre tous les soirs après son travail, son ancien professeur de japonais. Et c'est insensiblement, presque à leur cœur défendant, qu'au fil des rencontres les liens se resserrent entre eux. La cueillette des champignons. Les poussins achetés au marché. La fête des fleurs. Les vingt-deux étoiles d'une nuit d'automne... Ces histoires sont tellement simples qu'il est difficile de dire pourquoi on ne peut les quitter. Peut-être est-ce l'air du bonheur qu'on y respire, celui des choses non pas ordinaires, mais si ténues qu'elles se volatilisent quand on essaie de les toucher. Ce livre agit comme un charme, il capte en plein vol la douceur de la vie avant qu'elle ne s'enfuie. " Le récit passe comme un vent tiède à travers une moustiquaire. Il y a là comme l'incantation d'une ritournelle. Une marelle. On saute du ciel à la terre, à cloche-pied, un verre de saké à la main ; le cœur meurtri cependant, à la fin, baigné de tant d'espoirs. " François Simon, Le Figaro littéraire. " Un livre d'une délicatesse à couper le souffle. " Christine Ferniot, Télérama.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
LAURA BDecitre Chambéry
4/5
Le maître
Tsukiko la trentaine retrouve un soir dans un bar un ancien professeur de japonais. Cet homme qu'elle appelle "Le maître" exerce toujours une fascination pour son ancienne élève. Tous deux vont se rencontrer régulièrement discutant de leurs vies respectives. Un roman sur les relations humaines au Japon
Tsukiko la trentaine retrouve un soir dans un bar un ancien professeur de japonais. Cet homme qu'elle appelle "Le maître" exerce toujours une fascination pour son ancienne élève. Tous deux vont se rencontrer régulièrement discutant de leurs vies respectives. Un roman sur les relations humaines au Japon
Charlotte WnDecitre Levallois-Perret
5/5
douceur et simplicité
Une petite bulle de douceur et de simplicité. Les japonais ont décidément l'art d'écrire des romans contemplatifs et pourtant très intenses. Une très belle lecture! A lire aussi : l'adaptation graphique en deux tomes par Jiro Taniguchi
Une petite bulle de douceur et de simplicité. Les japonais ont décidément l'art d'écrire des romans contemplatifs et pourtant très intenses. Une très belle lecture! A lire aussi : l'adaptation graphique en deux tomes par Jiro Taniguchi
  • Japon
  • contemplatif
  • intemporel
Sandrine T.Decitre Bellecour
5/5
Un hymne aux sensations
Tsukiko a 37 ans. Tous les soirs après le travail, elle se rend dans le même troquet pour se détendre. Un jour (par hasard?), elle tombe sur son vieux professeur de littérature. Un lien indéfinissable va progressivement se tisser entre eux…Pourtant, aucun des deux n’a envie de tomber amoureux : le Maître a déjà connu une grande histoire d’amour, il est veuf et âgé; de plus, c’est un homme sage, rangé. Tsukiko, elle, se sent incapable d’aimer et a peu à peu perdu l’espoir de trouver quelqu’un, engoncée dans sa vie bien réglée de célibataire. Mais on ne choisit pas de tomber amoureux et encore moins l‘objet de son amour... Les Années douces décrit le caractère irrationnel, presque magique du sentiment amoureux. On ne sait jamais si les événements décrits arrivent par hasard ou sont planifiés, et s’ils le sont, par qui? Qui tisse les liens de cette histoire d’amour qui n’ose se déclarer? C’est un roman sur la solitude, voire le célibat, lorsque la solitude est devenue une routine qu’on ne veut pas briser. L'un des aspects les plus remarquables du roman, c'est aussi la place qu'il accorde l'air de rien au lecteur, témoin privilégié de l'amour naissant entre Tsukiko et le Maître. Un hymne à la vie, à l'amour qui nous invite à être à l'écoute de notre coeur et de nos sensations...
Tsukiko a 37 ans. Tous les soirs après le travail, elle se rend dans le même troquet pour se détendre. Un jour (par hasard?), elle tombe sur son vieux professeur de littérature. Un lien indéfinissable va progressivement se tisser entre eux…Pourtant, aucun des deux n’a envie de tomber amoureux : le Maître a déjà connu une grande histoire d’amour, il est veuf et âgé; de plus, c’est un homme sage, rangé. Tsukiko, elle, se sent incapable d’aimer et a peu à peu perdu l’espoir de trouver quelqu’un, engoncée dans sa vie bien réglée de célibataire. Mais on ne choisit pas de tomber amoureux et encore moins l‘objet de son amour... Les Années douces décrit le caractère irrationnel, presque magique du sentiment amoureux. On ne sait jamais si les événements décrits arrivent par hasard ou sont planifiés, et s’ils le sont, par qui? Qui tisse les liens de cette histoire d’amour qui n’ose se déclarer? C’est un roman sur la solitude, voire le célibat, lorsque la solitude est devenue une routine qu’on ne veut pas briser. L'un des aspects les plus remarquables du roman, c'est aussi la place qu'il accorde l'air de rien au lecteur, témoin privilégié de l'amour naissant entre Tsukiko et le Maître. Un hymne à la vie, à l'amour qui nous invite à être à l'écoute de notre coeur et de nos sensations...
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • Japon
  • Tsukiko
  • le Maître

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 11 notes dont 1 avis lecteur
Superbe
Dans le petit troquet où elle se rend le soir après son travail, Tsukiko, quarantenaire célibataire et un peu solitaire, croise par hasard Matsumoto Harutsuna qui fut son professeur de japonais. Ils ont le même goût pour les flacons de saké chaud, les échalotes au sel, les tiges de lotus frites et les haricots fermentés au thon. Malgré leur grande différence d'âge, Tsukiko et celui qu'elle appelle "le maître" se rapprochent au fil de leurs rencontres fortuites derrière le comptoir du bar qu'ils fréquentent. Parfois, ils ne se voient pas pendant des semaines, parfois ils se donnent rendez-vous pour une promenade au marché ou la cueillette des champignons. A mesure que le temps passe, Tsukiko prend conscience que ce qui l'unit au maître ressemble plus à de l'amour qu'à de l'amitié. Mais le professeur, déjà septuagénaire, commence par refuser ses sentiments, conscient du caractère immanquablement éphémère d'une éventuelle liaison. Merveilleux, délicat, poétique, léger sans être futile...Les mots ne suffisent pas pour qualifier ce récit qui a la grâce d'un haîku, la douceur du bonheur, la tendresse des moments partagés. Il ne s'y passe rien d'extraordinaire, mais on se laisse bercer par ce quotidien décrit dans toute sa simplicité, dans ces petits détails qui font la beauté de la vie. On s'attache à cette femme qui ne manque pas de caractère et à ce vieux professeur qui récite des poèmes et ne se sépare jamais de sa serviette et on les quitte avec un brin de mélancolie. Roman intimiste et pudique qui raconte une femme et un homme qui s'apprivoisent et osent un nouvel amour, faisant fi des désillusions et des échecs du passé, ces années douces éblouissent comme une pluie de fleurs de cerisiers dont elles ont la magique beauté. A lire sans hésitation.
Dans le petit troquet où elle se rend le soir après son travail, Tsukiko, quarantenaire célibataire et un peu solitaire, croise par hasard Matsumoto Harutsuna qui fut son professeur de japonais. Ils ont le même goût pour les flacons de saké chaud, les échalotes au sel, les tiges de lotus frites et les haricots fermentés au thon. Malgré leur grande différence d'âge, Tsukiko et celui qu'elle appelle "le maître" se rapprochent au fil de leurs rencontres fortuites derrière le comptoir du bar qu'ils fréquentent. Parfois, ils ne se voient pas pendant des semaines, parfois ils se donnent rendez-vous pour une promenade au marché ou la cueillette des champignons. A mesure que le temps passe, Tsukiko prend conscience que ce qui l'unit au maître ressemble plus à de l'amour qu'à de l'amitié. Mais le professeur, déjà septuagénaire, commence par refuser ses sentiments, conscient du caractère immanquablement éphémère d'une éventuelle liaison. Merveilleux, délicat, poétique, léger sans être futile...Les mots ne suffisent pas pour qualifier ce récit qui a la grâce d'un haîku, la douceur du bonheur, la tendresse des moments partagés. Il ne s'y passe rien d'extraordinaire, mais on se laisse bercer par ce quotidien décrit dans toute sa simplicité, dans ces petits détails qui font la beauté de la vie. On s'attache à cette femme qui ne manque pas de caractère et à ce vieux professeur qui récite des poèmes et ne se sépare jamais de sa serviette et on les quitte avec un brin de mélancolie. Roman intimiste et pudique qui raconte une femme et un homme qui s'apprivoisent et osent un nouvel amour, faisant fi des désillusions et des échecs du passé, ces années douces éblouissent comme une pluie de fleurs de cerisiers dont elles ont la magique beauté. A lire sans hésitation.