Les anges et la philosophie.. Subjectivité et fonction cosmologique des substances séparées à la fin du XIIIème siècle

Par : Tiziana Suarez-Nani

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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-7116-1514-6
  • EAN9782711615148
  • Date de parution01/03/2002
  • CollectionEtudes de philosophie médiéval
  • ÉditeurVrin

Résumé

Jusqu'ici la plupart des historiens de la pensée ont considéré la figure de l'ange principalement sous l'angle de sa signification religieuse et de ses dimensions théologiques. De la sorte, les théories philosophiques médiévales sur la nature et la fonction des anges ont été longtemps négligée. La présente étude entend combler cette lacune en opérant un décloisonnement des doctrines angélologiques de Thomas d'Aquin (1224/1225-1274). Et de Thierry de Freiberg (1240-1318/1302). L'analyse de ces doctrines révèle la pertinence philosophique des problèmes posés par la conception des anges en tant que " substances séparées ". Qu'est-ce que l'ange ? Quelle est la nature de son individualité ? Quelles sont ses positions et fonctions par rapports aux autres êtres ? Comment s'intègre-t-il dans l'architecture cosmologique et dans la structure métaphysique de l'univers ? Voilà les questions auxquelles les penseurs médiévaux répondent par l'élaboration de théories philosophiques qui apparaissent comme de véritables laboratoires de la pensée : ici, le travail conceptuel est d'une rigueur radicale. La figure philosophique de l'ange qui en résulte fournit non seulement une médiation métaphysique qui permet d'expliquer la structure et le sens de l'ordo rerum, mais aussi et surtout un puissant paradigme théorique de la subjectivité. Tiziana Suarez-Nani montre ainsi que, par le biais de ce paradigme, l'ange se révèle comme " l'autre soi-même de l'être humain " : une figure où l'homme retrouve le meilleur, le plus profond et le plus élevé de sa propre humanité.
Jusqu'ici la plupart des historiens de la pensée ont considéré la figure de l'ange principalement sous l'angle de sa signification religieuse et de ses dimensions théologiques. De la sorte, les théories philosophiques médiévales sur la nature et la fonction des anges ont été longtemps négligée. La présente étude entend combler cette lacune en opérant un décloisonnement des doctrines angélologiques de Thomas d'Aquin (1224/1225-1274). Et de Thierry de Freiberg (1240-1318/1302). L'analyse de ces doctrines révèle la pertinence philosophique des problèmes posés par la conception des anges en tant que " substances séparées ". Qu'est-ce que l'ange ? Quelle est la nature de son individualité ? Quelles sont ses positions et fonctions par rapports aux autres êtres ? Comment s'intègre-t-il dans l'architecture cosmologique et dans la structure métaphysique de l'univers ? Voilà les questions auxquelles les penseurs médiévaux répondent par l'élaboration de théories philosophiques qui apparaissent comme de véritables laboratoires de la pensée : ici, le travail conceptuel est d'une rigueur radicale. La figure philosophique de l'ange qui en résulte fournit non seulement une médiation métaphysique qui permet d'expliquer la structure et le sens de l'ordo rerum, mais aussi et surtout un puissant paradigme théorique de la subjectivité. Tiziana Suarez-Nani montre ainsi que, par le biais de ce paradigme, l'ange se révèle comme " l'autre soi-même de l'être humain " : une figure où l'homme retrouve le meilleur, le plus profond et le plus élevé de sa propre humanité.
La matière
Pierre de Jean Olivi
Grand Format
14,00 €