Les Anges de l'Histoire. Images des temps inquiets

Par : Georges Didi-Huberman
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  • Nombre de pages336
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.306 kg
  • Dimensions13,5 cm × 18,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7073-5664-2
  • EAN9782707356642
  • Date de parution02/10/2025
  • CollectionParadoxe
  • ÉditeurMinuit (Les Editions de)

Résumé

Nos temps sont inquiets ou inquiétants, c'est vrai. Comment pen­ser cela ? Comment donner forme - une forme qui ne soit pas stérile, pas seulement désespérée - à cela ? La tradition religieuse en Occident a produit une philosophie de l'histoire "théologico-politique " : un dogme de la fin des temps (eschatologie) associé à une notion " glorieuse" du pouvoir (politique). Tout cela mis en scène dans des visions effrayantes où les anges de l'apocalypse exécutaient militairement les ordres divin concernant le devenir de nos sociétés humaines.
Aux temps modernes, une pensée de l'ici-bas est venue contes­ter cette vision de là-haut. Les anges de l'apocalypse sont devenus les êtres-anges de l'histoire : étranges, en effet, car ils manifestent, par crises immanentes, la façon dont les temps historiques nous atteignent, nous étreignent directement. En 1939 et 1940, Walter Benjamin, penseur antifasciste alors aux abois, écrivit, quelques mois avant son suicide, un texte capital pour notre pensée contem­poraine : ses "thèses" - qui n'en sont pas vraiment - "Sur le concept d'histoire" .
Au centre de ce texte se trouve mise en scène la confrontation avec une simple image : la petite aquarelle de Paul Klee intitulée Angelus Novus. C'est l'allégorie d'un nouvel "ange de l'histoire" . Ce livre - qui prolonge un questionnement ouvert dans Survi­vance des lucioles - tente d'interroger cet ange au prisme de son caractère enfantin mais aussi dialectique, de son rapport à la tradi­tion - juive, en ce cas - autant qu'à l'imagination d'une philosophie de l'histoire capable de forger les motifs d'une possible espérance politique.
Nos temps sont inquiets ou inquiétants, c'est vrai. Comment pen­ser cela ? Comment donner forme - une forme qui ne soit pas stérile, pas seulement désespérée - à cela ? La tradition religieuse en Occident a produit une philosophie de l'histoire "théologico-politique " : un dogme de la fin des temps (eschatologie) associé à une notion " glorieuse" du pouvoir (politique). Tout cela mis en scène dans des visions effrayantes où les anges de l'apocalypse exécutaient militairement les ordres divin concernant le devenir de nos sociétés humaines.
Aux temps modernes, une pensée de l'ici-bas est venue contes­ter cette vision de là-haut. Les anges de l'apocalypse sont devenus les êtres-anges de l'histoire : étranges, en effet, car ils manifestent, par crises immanentes, la façon dont les temps historiques nous atteignent, nous étreignent directement. En 1939 et 1940, Walter Benjamin, penseur antifasciste alors aux abois, écrivit, quelques mois avant son suicide, un texte capital pour notre pensée contem­poraine : ses "thèses" - qui n'en sont pas vraiment - "Sur le concept d'histoire" .
Au centre de ce texte se trouve mise en scène la confrontation avec une simple image : la petite aquarelle de Paul Klee intitulée Angelus Novus. C'est l'allégorie d'un nouvel "ange de l'histoire" . Ce livre - qui prolonge un questionnement ouvert dans Survi­vance des lucioles - tente d'interroger cet ange au prisme de son caractère enfantin mais aussi dialectique, de son rapport à la tradi­tion - juive, en ce cas - autant qu'à l'imagination d'une philosophie de l'histoire capable de forger les motifs d'une possible espérance politique.
Gestes critiques
Georges Didi-Huberman
Grand Format
25,00 €