Les amants papillons

lien vers ma chronique complète: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/les-amants-papillons-de-benjamin-lacombe/ Le mot de la fin : Les sentiments et l’impossibilité débordent de ce somptueux album qui fait rêver. Évidemment, je suis quelqu’un de très mélancolique et me retrouve toujours à adorer l’univers de Lacombe mais celui-ci est de loin mon préféré. L’héroïne est rebelle cultivée et perdue d’avance. L’album et les dessins en eux-mêmes sont comme à leur habitude : de véritables œuvres indépendantes.

Cet album destiné aussi bien aux enfants qu’aux adultes est une véritable oeuvre d’art ! Benjamin Lacombe démontre tout son talent d’auteur/illustrateur en bousculant les codes traditionnels de l’album jeunesse : son grand format donne une place prépondérante à l’illustration par rapport au texte, est-ce pour notre plus grand plaisir ! En effet, dès le début de l’histoire, nous sommes happés par l’univers propre à Benjamin grâce aux magnifiques illustrations qui parfois s’étendent sur double-page. La particularité de cet album est que nous entrons dans l’intimité de l’héroïne Naoko dès le début du récit car la première page perforée symbolise une cloison semblable à celles communément utilisées au Japopour marquer la séparation des différents espaces de vie. Le lecteur est donc averti et invité à poursuivre sa lecture puisque cette première page pique agréablement la curiosité de celui-ci qui désir en savoir davantage sur l’intrigue. Cette touche typique est une idée de Benjamin Lacombe qui sans cesse va au bout de son projet avec une précision et un soucis du détail qui ne trompe pas sur la talent de l’auteur ! Lien Blog : http://chezlespetitsmalinsdubouquin.wordpress.com/2012/11/20/les-amants-papillons-benjamin-lacombe-ed-seuil-jeunesse-2007/