Les agrégés. Histoire d'une exception française

Par : Yves Verneuil

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  • Nombre de pages640
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.339 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-410-00976-7
  • EAN9782410009767
  • Date de parution06/09/2017
  • CollectionAlpha
  • ÉditeurBelin

Résumé

Née en 1766, l'agrégation en est venue à incarner un des volets de l'" exception française ". Au départ simple remplaçant, l'agrégé est devenu ensuite le seul professeur titulaire des lycées et le candidat préférentiel à un poste en faculté. Après l'âge d'or de l'entre-deux- guerres, il s'est retrouvé critiqué aussi bien dans le second degré que dans l'enseignement supérieur. L'impératif de l'harmonisation européenne des diplômes a compliqué encore la donne.
L'agrégé est-il professeur d'élite ou bien professeur pour les élites, lauréat d'un des plus prestigieux " concours républicains " ou bien " privilégié " bénéficiant d'horaires amoindris ? Et où doit-il enseigner ? Dans le second degré, comme le suggère " l'agrégation des lycées " ? Dans l'enseignement supérieur, comme le croirait volontiers le béotien se fiant à l'appellation d'" agrégé de l'Université " ? Pourquoi des professeurs d'université mentionnent- ils leur qualité d'agrégé sur les ouvrages qu'ils publient ? Pourquoi les " soixante-huitards " ont-ils voulu supprimer l'agrégation ? A quoi sert la Société des Agrégés ? Autant de questions qui suggèrent que l'agrégation et les agrégés sont l'enjeu de controverses passionnées.
Née en 1766, l'agrégation en est venue à incarner un des volets de l'" exception française ". Au départ simple remplaçant, l'agrégé est devenu ensuite le seul professeur titulaire des lycées et le candidat préférentiel à un poste en faculté. Après l'âge d'or de l'entre-deux- guerres, il s'est retrouvé critiqué aussi bien dans le second degré que dans l'enseignement supérieur. L'impératif de l'harmonisation européenne des diplômes a compliqué encore la donne.
L'agrégé est-il professeur d'élite ou bien professeur pour les élites, lauréat d'un des plus prestigieux " concours républicains " ou bien " privilégié " bénéficiant d'horaires amoindris ? Et où doit-il enseigner ? Dans le second degré, comme le suggère " l'agrégation des lycées " ? Dans l'enseignement supérieur, comme le croirait volontiers le béotien se fiant à l'appellation d'" agrégé de l'Université " ? Pourquoi des professeurs d'université mentionnent- ils leur qualité d'agrégé sur les ouvrages qu'ils publient ? Pourquoi les " soixante-huitards " ont-ils voulu supprimer l'agrégation ? A quoi sert la Société des Agrégés ? Autant de questions qui suggèrent que l'agrégation et les agrégés sont l'enjeu de controverses passionnées.