Les Activites Non Agricoles Dans La Recomposition De L'Espace Rural

Par : Edouardo Font

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  • Nombre de pages337
  • PrésentationBroché
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,4 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-7384-9757-8
  • EAN9782738497574
  • Date de parution12/05/2001
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Cet ouvrage est une clé essentielle pour la lecture du dernier recensement. E. Font nous montre comment des zones fort éloignées des centres urbains peuvent accueillir une nouvelle population et voir prospérer des activités on ne peut plus diverses. L'analyse qu'il en tire, est déterminante pour l'avenir du rural. On ne peut valablement plus le renvoyer à la désertification. Elle s'appuie sur le terrain, sur les hommes et leurs entreprises. Longuement écoutés, ils délivrent une masse d'informations notamment sur la manière dont est résolue la question de l'espace dans cette dynamique encore fort méconnue. La maîtrise de la distance, le choix du territoire pour le bien être du ménage, sans perdre de vue le souci de l'efficacité économique, offrent des perspectives de durée à ce phénomène de revitalisation. Il ne peut plus être tenu pour aléatoire et donc, à terme, réversible. D'où cette démonstration réussie : la quête de qualité de vie organise la relation de la société à l'espace tout autant que la mondialisation. L'auteur place cette dynamique sous le vocable de codominance, base de la nouvelle relation qui s'établit entre l'urbain et le rural. Dans l'imbrication des deux, se concrétise une autre forme de spatialisation refusant tout autant l'effacement de la ruralité que l'omnipotence urbaine. La thèse est audacieuse et salutaire car elle nous arrache à nos habitudes, à nos façons de voir et de penser.
Cet ouvrage est une clé essentielle pour la lecture du dernier recensement. E. Font nous montre comment des zones fort éloignées des centres urbains peuvent accueillir une nouvelle population et voir prospérer des activités on ne peut plus diverses. L'analyse qu'il en tire, est déterminante pour l'avenir du rural. On ne peut valablement plus le renvoyer à la désertification. Elle s'appuie sur le terrain, sur les hommes et leurs entreprises. Longuement écoutés, ils délivrent une masse d'informations notamment sur la manière dont est résolue la question de l'espace dans cette dynamique encore fort méconnue. La maîtrise de la distance, le choix du territoire pour le bien être du ménage, sans perdre de vue le souci de l'efficacité économique, offrent des perspectives de durée à ce phénomène de revitalisation. Il ne peut plus être tenu pour aléatoire et donc, à terme, réversible. D'où cette démonstration réussie : la quête de qualité de vie organise la relation de la société à l'espace tout autant que la mondialisation. L'auteur place cette dynamique sous le vocable de codominance, base de la nouvelle relation qui s'établit entre l'urbain et le rural. Dans l'imbrication des deux, se concrétise une autre forme de spatialisation refusant tout autant l'effacement de la ruralité que l'omnipotence urbaine. La thèse est audacieuse et salutaire car elle nous arrache à nos habitudes, à nos façons de voir et de penser.