Léonce et Lena

Par : Georg Büchner

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  • Nombre de pages49
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.065 kg
  • Dimensions10,5 cm × 17,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN2-85181-572-5
  • EAN9782851815729
  • Date de parution01/06/2004
  • CollectionScène ouverte
  • ÉditeurL'Arche
  • TraducteurJean-Pierre Chartreux
  • TraducteurEberhard Spreng
  • TraducteurJean-Pierre Vincent

Résumé

" Ah, Valerio, Valerio, j'ai compris ! Ne sens-tu pas le souffle du sud ? Ne sens-tu pas onduler l'éther bleu profond, la lumière étinceler sur la terre dorée de soleil, sur les saintes étendues salées et les colonnes et les corps de marbre ? Le grand Pan est endormi et, dans l'ombre, au-dessus des flots mugissants, les silhouettes de bronze rêvent du vieux magicien Virgile, de tarentelles et de tambourins, de nuits profondes et folles, pleines de masques, de flambeaux et de guitares.
" Au printemps 1836, le fameux éditeur allemand Cotta annonce un concours de la meilleure comédie en un ou deux actes. Prix : 300 gulden. Büchner se met au travail. Malheureusement pour ses finances il remet sa copie, Léonce et Léna, trop tard. L'événement fondateur de cette comédie est le mariage tonitruant, en avril 1833, du prince Louis de Hesse et de la princesse Mathilde de Bavière. Dans sa feuille révolutionnaire, Le Messager hessois, Büchner avait dénoncé la situation d'injustice cristallisée par ces noces : d'un côté des festivités ruineuses, de l'autre, la misère du peuple.
Il y a donc à la source même de cette comédie un geste politique. Mais cette dénonciation d'une injustice locale se déploie dans une sorte de satire cosmique, où toute la création est absurde parce qu'automate, mécanique et marionnette ; l'histoire se passe dans le royaume de fantaisie des comédies de Shakespeare : un prince mélancolique et son fou fuient la cour d'un roi gâteux et trouvent en chemin une princesse vagabonde.
L'homme n'est rien, et les pouvoirs sont grotesques. Chez Büchner, on trouve une sorte d'acceptation sereine du néant. Refus catégorique de tout " romantisme de lieutenant ". Dans une lettre de juillet 1835, il dénonçait ces " soi-disant poètes idéalistes [qui] ne nous ont guère donné que des marionnettes aux nez barbouillés d'azur et au pathos affecté, mais non des êtres humains de chair et de sang dont je puisse partager les souffrances ".
" Ah, Valerio, Valerio, j'ai compris ! Ne sens-tu pas le souffle du sud ? Ne sens-tu pas onduler l'éther bleu profond, la lumière étinceler sur la terre dorée de soleil, sur les saintes étendues salées et les colonnes et les corps de marbre ? Le grand Pan est endormi et, dans l'ombre, au-dessus des flots mugissants, les silhouettes de bronze rêvent du vieux magicien Virgile, de tarentelles et de tambourins, de nuits profondes et folles, pleines de masques, de flambeaux et de guitares.
" Au printemps 1836, le fameux éditeur allemand Cotta annonce un concours de la meilleure comédie en un ou deux actes. Prix : 300 gulden. Büchner se met au travail. Malheureusement pour ses finances il remet sa copie, Léonce et Léna, trop tard. L'événement fondateur de cette comédie est le mariage tonitruant, en avril 1833, du prince Louis de Hesse et de la princesse Mathilde de Bavière. Dans sa feuille révolutionnaire, Le Messager hessois, Büchner avait dénoncé la situation d'injustice cristallisée par ces noces : d'un côté des festivités ruineuses, de l'autre, la misère du peuple.
Il y a donc à la source même de cette comédie un geste politique. Mais cette dénonciation d'une injustice locale se déploie dans une sorte de satire cosmique, où toute la création est absurde parce qu'automate, mécanique et marionnette ; l'histoire se passe dans le royaume de fantaisie des comédies de Shakespeare : un prince mélancolique et son fou fuient la cour d'un roi gâteux et trouvent en chemin une princesse vagabonde.
L'homme n'est rien, et les pouvoirs sont grotesques. Chez Büchner, on trouve une sorte d'acceptation sereine du néant. Refus catégorique de tout " romantisme de lieutenant ". Dans une lettre de juillet 1835, il dénonçait ces " soi-disant poètes idéalistes [qui] ne nous ont guère donné que des marionnettes aux nez barbouillés d'azur et au pathos affecté, mais non des êtres humains de chair et de sang dont je puisse partager les souffrances ".
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