Leibniz : la substance et ses prédicats

Par : Amor Cherni
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages410
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.541 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-9938-53-023-0
  • EAN9789938530230
  • Date de parution20/12/2019
  • ÉditeurNirvana

Résumé

Ainsi donc tout ce qui advient dans le microcosme de la monade y advient de l'intérieur et spontanément selon ses propres lois, celles qui y ont été déposées de tout temps et depuis le commencement de son existence. Qu'une substance simple, une et "sans fenêtre" , soit en mesure d'exprimer l'univers dans son infinie complexité, sans y être attachée par aucune autre chaîne que celle de l'harmonie, c'est là, Leibniz l'a dit dès le Discours, un "paradoxe considérable" .
Mais il ne l'est pas plus que celui de "dire qu'une huître pense" et pourtant l'on voit maintenant qu'il en est bien ainsi et que la monade perçoit le monde, autant que l'huître le pense. Mais elle le pense comme une huître peut le penser, c'est-à-dire par des perceptions confuses et enveloppées, en proportion avec ses sens et son âme. En elle, pourtant, comme en toute âme ou en toute monade, on pourrait connaître la beauté de l'univers (...) si l'on pouvait déplier tous ses replis, qui ne se développent sensiblement q
Ainsi donc tout ce qui advient dans le microcosme de la monade y advient de l'intérieur et spontanément selon ses propres lois, celles qui y ont été déposées de tout temps et depuis le commencement de son existence. Qu'une substance simple, une et "sans fenêtre" , soit en mesure d'exprimer l'univers dans son infinie complexité, sans y être attachée par aucune autre chaîne que celle de l'harmonie, c'est là, Leibniz l'a dit dès le Discours, un "paradoxe considérable" .
Mais il ne l'est pas plus que celui de "dire qu'une huître pense" et pourtant l'on voit maintenant qu'il en est bien ainsi et que la monade perçoit le monde, autant que l'huître le pense. Mais elle le pense comme une huître peut le penser, c'est-à-dire par des perceptions confuses et enveloppées, en proportion avec ses sens et son âme. En elle, pourtant, comme en toute âme ou en toute monade, on pourrait connaître la beauté de l'univers (...) si l'on pouvait déplier tous ses replis, qui ne se développent sensiblement q