Lectures interdites. Le travail des censeurs au XVIIIe siècle, 1723-1774
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- Nombre de pages377
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.475 kg
- Dimensions14,5 cm × 22,5 cm × 2,9 cm
- ISBN2-226-07912-2
- EAN9782226079121
- Date de parution01/12/1995
- CollectionBibliothèque Histoire
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Triomphante au temps de Louis XIV, la censure, sous le règne de Louis XV, est soumise à une situation paradoxale. Les autorités royales, parlementaires et ecclésiastiques affichent une volonté toujours plus ferme de réprimer la sédition, l'immoralité et l'hérésie ; pourtant, elles ne se donnent pas vraiment les moyens d'un contrôle efficace. Cette inefficacité apparente serait-elle le prix politique à payer pour le maintien des structures d'Ancien Régime ? La censure ne reflète-t-elle pas le conflit qui oppose les parlements au roi ? C'est cette problématique que Barbara de Negroni, philosophe et spécialiste du XVIIIe siècle, a voulu éclairer en explorant la culture des censeurs et les objectifs qu'ils s'assignent.
Son livre, centré sur les actes de condamnation eux-mêmes, sur leur rhétorique et sur leur théâtralisation, rend à la censure toute sa complexité. Dans cette époque qui revendique la liberté de pensée, la censure prise dans des enjeux de pouvoir qui transforme sa nature, va contribuer et ce n'est pas le moindre des paradoxes à la naissance de ce qu'on appellera désormais l'opinion publique.
Son livre, centré sur les actes de condamnation eux-mêmes, sur leur rhétorique et sur leur théâtralisation, rend à la censure toute sa complexité. Dans cette époque qui revendique la liberté de pensée, la censure prise dans des enjeux de pouvoir qui transforme sa nature, va contribuer et ce n'est pas le moindre des paradoxes à la naissance de ce qu'on appellera désormais l'opinion publique.
Triomphante au temps de Louis XIV, la censure, sous le règne de Louis XV, est soumise à une situation paradoxale. Les autorités royales, parlementaires et ecclésiastiques affichent une volonté toujours plus ferme de réprimer la sédition, l'immoralité et l'hérésie ; pourtant, elles ne se donnent pas vraiment les moyens d'un contrôle efficace. Cette inefficacité apparente serait-elle le prix politique à payer pour le maintien des structures d'Ancien Régime ? La censure ne reflète-t-elle pas le conflit qui oppose les parlements au roi ? C'est cette problématique que Barbara de Negroni, philosophe et spécialiste du XVIIIe siècle, a voulu éclairer en explorant la culture des censeurs et les objectifs qu'ils s'assignent.
Son livre, centré sur les actes de condamnation eux-mêmes, sur leur rhétorique et sur leur théâtralisation, rend à la censure toute sa complexité. Dans cette époque qui revendique la liberté de pensée, la censure prise dans des enjeux de pouvoir qui transforme sa nature, va contribuer et ce n'est pas le moindre des paradoxes à la naissance de ce qu'on appellera désormais l'opinion publique.
Son livre, centré sur les actes de condamnation eux-mêmes, sur leur rhétorique et sur leur théâtralisation, rend à la censure toute sa complexité. Dans cette époque qui revendique la liberté de pensée, la censure prise dans des enjeux de pouvoir qui transforme sa nature, va contribuer et ce n'est pas le moindre des paradoxes à la naissance de ce qu'on appellera désormais l'opinion publique.