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Shuna, le prince d'une contrée pauvre, regarde impuissant ses sujets souffrir en permanence de la faim et se tuer à la tâche pour tenter de faire pousser des céréales que leur terre, stérile, leur refuse. Un beau jour, un voyageur lui parle d'une graine dorée miraculeuse qui fait onduler les plaines en vagues fertiles. Elle provient d'un pays, loin à l'Ouest, peuplé d'esprits et hostile à l'homme, dont nul n'est jamais revenu.
En dépit des soupirs des anciens et des larmes de ses parents, Shuna empacte ses affaires et se lance, sur son fidèle yakuru, vers cet Eldorado dans l'espoir d'y trouver de quoi sauver son peuple. Sur le chemin, il libère une jeune esclave, Théa, et sa petite soeur, retenues prisonnières par des trafiquants d'hommes. Poursuivis par leurs ennemis, Shuna confie les deux filles à son yakuru qui les emmène vite vers le Nord, tandis qu'il continue, à pied, vers l'Ouest.
Quand il atteint enfin la terre des êtres divins, ce qu'il y voit le changera à tout jamais. Théa reverra-t-elle un jour Shuna ? Ramènera-t-il chez lui la précieuse céréale ?
Aquarelles animistes
Simple et épurée, cette adaptation illustrée d'un conte tibétain permet au talent du maître de l'animation japonaise en devenir de se dévoiler dans toute sa pureté d'aquarelliste animiste. Les planches sont taiseuses, laissant la nature emplir les pages tandis que l'homme est remis à sa place microscopique face à elle, face à ses cataclysmes et à ses caprices qu'il faut embrasser pour les apprivoiser (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2024/04/14/le-voyage-de-shuna-hayao-miyazaki/)