Le voyage de Pie VII à Paris pour le sacre de Napoléon (1804-1805). Religion, politique et diplomatie

Par : Jean-Marc Ticchi

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  • Nombre de pages600
  • PrésentationBroché
  • Poids0.81 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-7453-2493-1
  • EAN9782745324931
  • Date de parution02/10/2013
  • CollectionBibliothèque d'études des mond
  • ÉditeurHonoré Champion
  • PréfacierJacques-Olivier Boudon

Résumé

Du 2 novembre 1804 au 16 mai 1805, Pie VII effectue le plus long voyage d'un pape en France. Venu pour sacrer Napoléon, il rencontre des foules immenses qui réclament sa bénédiction et donne des audiences innombrables. Son trajet permet d'examiner "en coupe" la différence entre religiosité italienne et religiosité française au lendemain de la Révolution. Sa venue, qui contribue à la "romanisation" de la piété des catholiques français et renforce la dévotion pour le pape, est utilisée par les pouvoirs publics pour légitimer la dynastie napoléonienne et lutter contre la Petite Eglise.
Le pape souhaite rétablir l'unité du catholicisme en réconciliant les évêques constitutionnels. Il tente aussi d'améliorer la situation matérielle de l'Eglise et de recouvrer les légations perdues à Tolentino. Souverain, il administre à distance ses Etats - où sévit une épidémie tandis que Rome subit une terrible inondation du Tibre - avec l'aide de Consalvi. Des sources très diverses (mémoires, tableaux, gravures et médailles...) montrent que le souvenir de ce séjour, conservé durant tout le XIXe siècle, a contribué à la transformation de l'image du pontife romain dans l'opinion publique française où Pie VII laisse l'image d'un bon père et d'un prêtre pieux.
Du 2 novembre 1804 au 16 mai 1805, Pie VII effectue le plus long voyage d'un pape en France. Venu pour sacrer Napoléon, il rencontre des foules immenses qui réclament sa bénédiction et donne des audiences innombrables. Son trajet permet d'examiner "en coupe" la différence entre religiosité italienne et religiosité française au lendemain de la Révolution. Sa venue, qui contribue à la "romanisation" de la piété des catholiques français et renforce la dévotion pour le pape, est utilisée par les pouvoirs publics pour légitimer la dynastie napoléonienne et lutter contre la Petite Eglise.
Le pape souhaite rétablir l'unité du catholicisme en réconciliant les évêques constitutionnels. Il tente aussi d'améliorer la situation matérielle de l'Eglise et de recouvrer les légations perdues à Tolentino. Souverain, il administre à distance ses Etats - où sévit une épidémie tandis que Rome subit une terrible inondation du Tibre - avec l'aide de Consalvi. Des sources très diverses (mémoires, tableaux, gravures et médailles...) montrent que le souvenir de ce séjour, conservé durant tout le XIXe siècle, a contribué à la transformation de l'image du pontife romain dans l'opinion publique française où Pie VII laisse l'image d'un bon père et d'un prêtre pieux.