Le Voleur de morphine

Par : Mario Cuenca Sandoval
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  • Nombre de pages222
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.282 kg
  • Dimensions14,0 cm × 19,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-914834-47-6
  • EAN9782914834476
  • Date de parution05/01/2012
  • ÉditeurPassage du Nord-Ouest
  • TraducteurIsabelle Gugnon

Résumé

"Le corps du voleur de morphine flotte sur le fleuve comme une feuille. Peu lui importe la puanteur et la température glacée de l'eau. Le courant lent et verdâtre l'éloigne du village pour le mener à l'intérieur de la guerre. Les soldats le voient glisser lentement et le prennent pour un cadavre. Il passe comme
"Le corps du voleur de morphine flotte sur le fleuve comme une feuille. Peu lui importe la puanteur et la température glacée de l'eau. Le courant lent et verdâtre l'éloigne du village pour le mener à l'intérieur de la guerre. Les soldats le voient glisser lentement et le prennent pour un cadavre. Il passe comme un radeau silencieux près d'un peloton de Chinois, puis des gringos et, enfin, des Colombiens venus épauler les gringos dans une guerre qui ne les concerne en rien.
Hussards et corsaires, samouraïs et Vikings, légionnaires et hoplites, tous le croient mort. [...]. En moins d'un mois, le Maigre s'était mis à fumer de la marijuana comme un orang-outang et avait découvert que ce conflit en cachait un autre, un combat halluciné où les Jaunes aveuglés par l'opium attaquaient les bunkers des Américains grisés d'herbe qui les accueillaient avec des rafales de balles.
Il y avait aussi les Coréens du Nord qui buvaient une gorgée de soju avant de se précipiter sur les mitrailleuses des marines portoricains surnageant grâce aux métamphétamines. Un combat se livrait au sol, organique et sanguinolent, tandis qu'un autre se disputait trois ou quatre pieds plus haut, tissé par les fils de l'ivresse. Et dans cette guerre d'en haut, les hommes n'avaient pas peur.
Or l'absence de peur est l'un des dons les plus précieux de l'humanité."
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