Le violon pisse sur son powète

Par : Eric Dejaeger
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages26
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.06 kg
  • Dimensions10,0 cm × 14,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-930607-23-8
  • EAN9782930607238
  • Date de parution01/07/2015
  • CollectionPousse-café
  • ÉditeurCarnets du Dessert de Lune

Résumé

Publié par les éditions "Les Carnets du Dessert de Lune" dans la collection intitulé "Pousse-café", "Le violon pisse sur son powète" est un court recueil d'aphorismes (19 pages) bien sentis d'Eric Dejaeger. Une sorte de digestif, comme le titre de la collection le confirme. Ce petit livre par la taille (10 X 14 cms) constitue un médicament fort pour ceux et celles qui ont la grosse tête (tous ? N'est-ce pas pour cela que l'on écrit ? A chacun son truc pour montrer sa grosse tête) en poésie.
Lisez en une page et la pression de l'ego retombe, jusqu'à la prochaine injection deux heures plus tard. Eric Dejaeger joue sur les mots lorsqu'il parle de "powète". Le poète est aussi quelqu'un qui a tous les "powers" d'évocation. C'est bien pour cela qu'il ne cherche pas à exercer de "power". En même temps, le mot "powète" est quand un peu plus compliqué à dire que "poète" (sauf que ça revient au même !).
On reconnaît bien là notre sens de la simplicité, à nous les "powètes". Bien sûr, le power du powète ne casse pas trois pattes à un canard (autour de lui). Il faut bien le reconnaître et ça ne me fait pas trop déprimer. Peut-être l'absence du power et de son poète est déjà une présence (discrète !) ?... Ah j'oubliais : "Le violon pisse sur son powète" est un clin d'oeil à Pierre Autin-Grenier, récemment disparu et à son "Le poète pisse dans son violon", paru dans la même collection.
Parmi les perles que compte le recueil, je citerai : "Quand deux powètes se rencontrent, ils s'autoparlent de leur prochain recueil de powèmes." "Le powète déménage sans cesse : il a de nombreux nombrils." "Quand il est mort, le powète, personne ne pleurait." "La powésie est à la littérature ce que le charlatanisme est à la science". Pas mal décapant non ?
Publié par les éditions "Les Carnets du Dessert de Lune" dans la collection intitulé "Pousse-café", "Le violon pisse sur son powète" est un court recueil d'aphorismes (19 pages) bien sentis d'Eric Dejaeger. Une sorte de digestif, comme le titre de la collection le confirme. Ce petit livre par la taille (10 X 14 cms) constitue un médicament fort pour ceux et celles qui ont la grosse tête (tous ? N'est-ce pas pour cela que l'on écrit ? A chacun son truc pour montrer sa grosse tête) en poésie.
Lisez en une page et la pression de l'ego retombe, jusqu'à la prochaine injection deux heures plus tard. Eric Dejaeger joue sur les mots lorsqu'il parle de "powète". Le poète est aussi quelqu'un qui a tous les "powers" d'évocation. C'est bien pour cela qu'il ne cherche pas à exercer de "power". En même temps, le mot "powète" est quand un peu plus compliqué à dire que "poète" (sauf que ça revient au même !).
On reconnaît bien là notre sens de la simplicité, à nous les "powètes". Bien sûr, le power du powète ne casse pas trois pattes à un canard (autour de lui). Il faut bien le reconnaître et ça ne me fait pas trop déprimer. Peut-être l'absence du power et de son poète est déjà une présence (discrète !) ?... Ah j'oubliais : "Le violon pisse sur son powète" est un clin d'oeil à Pierre Autin-Grenier, récemment disparu et à son "Le poète pisse dans son violon", paru dans la même collection.
Parmi les perles que compte le recueil, je citerai : "Quand deux powètes se rencontrent, ils s'autoparlent de leur prochain recueil de powèmes." "Le powète déménage sans cesse : il a de nombreux nombrils." "Quand il est mort, le powète, personne ne pleurait." "La powésie est à la littérature ce que le charlatanisme est à la science". Pas mal décapant non ?