Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il coule, il coule le venin... Dans notre langage où, au sens figuré, il se rapporte à la méchanceté, la haine et la malveillance, mais aussi dans...
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Il coule, il coule le venin... Dans notre langage où, au sens figuré, il se rapporte à la méchanceté, la haine et la malveillance, mais aussi dans notre imaginaire. Les bêtes venimeuses font l'objet de longs articles dans la presse, à la saison estivale. Elles trouvent des rôles de premier plan dans les films et récits de science-fiction ou d'horreur. Elles suscitent de violentes phobies et parfois de curieuses passions quand elles deviennent de " nouveaux animaux de compagnie ". Elles bénéficient aussi de mesures de protection et font l'objet de nombreuses recherches et découvertes biochimiques d'un intérêt médical certain.
Corinne Boujot, ethnologue, a récolté les multiples expressions de la fascination exercée par les bêtes venimeuses afin de comprendre l'étrange place tenue par la figure du venin dans notre culture, tant dans la littérature et les arts que dans la pensée scientifique. Des venins, poisons et philtres d'amour dans le roman courtois de Tristan et Yseut aux invasions de crotales, tarentules ou moustiques géants des films d'épouvante, des écrits savants d'Ambroise Paré en 1560 à une certaine querelle d'apothicaire de l'âge classique, du " panseur de venin " dans une campagne d'aujourd'hui aux recherches avant-gardistes en biochimie, la puissance toxique du venin continue de stupéfier.