Le Vair Palefroi. Edition bilingue français-ancien français

Par : Huon le Roi

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  • Nombre de pages220
  • PrésentationBroché
  • Poids0.212 kg
  • Dimensions12,4 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7453-1999-9
  • EAN9782745319999
  • Date de parution11/03/2010
  • CollectionChampion Classiques
  • ÉditeurHonoré Champion
  • TraducteurJean Dufournet

Résumé

Huon le Roi accumule au long de son œuvre les signes qui rattachent Le Vair Palefroi au lai et qui sont des embrayeurs du merveilleux. Mais dans ce texte qui ne comporte pas de personnages ni d'animaux merveilleux, ni non plus de châteaux périlleux, ni de chapelle aux cercueils, on assiste à une rationalisation constante et appuyée des événements. De bout en bout, l'auteur explique rationnellement l'aventure.
Il témoigne de l'esprit nouveau qui s'épanouit dans le Roman de la Rose de Jean de Meun, et qui, se proposant d'élargir le champ de la causalité naturelle, donne la priorité aux causes secondes pour les choses de la nature. Ce qui fait l'intérêt du Vair Palefroi, c'est non seulement que Huon le Roi écrit un plaidoyer en faveur des jeunes chevaliers aux dépens des vieux seigneurs, mais aussi qu'il prend le contre-pied des évidences courtoises dont il renouvelle les clichés " dans une inversion piquante et savamment ménagée " (Marie-Luce Chênerie) : la prouesse, qui n'enrichit guère, ne suffit pas à conquérir la femme ; la vie aventureuse de Guillaume et son absence permettent à son oncle félon de perpétrer sa trahison ; l'action se dénoue favorablement non pas par la quête et le courage du chevalier, mais par l'errance de la jeune fille désespérée, qui se laisse porter par le vair palefroi, et dont la faiblesse est compensée par l'aide de Dieu, qui prend parti, comme Huon le Roi, pour la jeunesse, l'amour et la générosité.
Huon le Roi accumule au long de son œuvre les signes qui rattachent Le Vair Palefroi au lai et qui sont des embrayeurs du merveilleux. Mais dans ce texte qui ne comporte pas de personnages ni d'animaux merveilleux, ni non plus de châteaux périlleux, ni de chapelle aux cercueils, on assiste à une rationalisation constante et appuyée des événements. De bout en bout, l'auteur explique rationnellement l'aventure.
Il témoigne de l'esprit nouveau qui s'épanouit dans le Roman de la Rose de Jean de Meun, et qui, se proposant d'élargir le champ de la causalité naturelle, donne la priorité aux causes secondes pour les choses de la nature. Ce qui fait l'intérêt du Vair Palefroi, c'est non seulement que Huon le Roi écrit un plaidoyer en faveur des jeunes chevaliers aux dépens des vieux seigneurs, mais aussi qu'il prend le contre-pied des évidences courtoises dont il renouvelle les clichés " dans une inversion piquante et savamment ménagée " (Marie-Luce Chênerie) : la prouesse, qui n'enrichit guère, ne suffit pas à conquérir la femme ; la vie aventureuse de Guillaume et son absence permettent à son oncle félon de perpétrer sa trahison ; l'action se dénoue favorablement non pas par la quête et le courage du chevalier, mais par l'errance de la jeune fille désespérée, qui se laisse porter par le vair palefroi, et dont la faiblesse est compensée par l'aide de Dieu, qui prend parti, comme Huon le Roi, pour la jeunesse, l'amour et la générosité.