Le vagabond en Occident, sur la route, dans la rue. Volume 2, XXe & XXIe siècles

Par : Francis Desvois, Morag Munro-Landi
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  • Nombre de pages346
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.545 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-296-99154-5
  • EAN9782296991545
  • Date de parution11/07/2012
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au commencement de l'humanité était le nomadisme au gré des saisons et des ressources immédiatement disponibles : chasse, pêche, cueillette ; puis vinrent l'agriculture et l'élevage, garantissant la régularité de l'alimentation et un certain confort. La sédentarisation généralisée de l'activité économique et sociale, très majoritairement ressentie comme un progrès, commença à repousser de fait le nomade en marge de la société, dans une altérité radicale.
De l'incompréhension d'un mode de vie à la méfiance, puis à la répression, il n'y avait qu'un pas qui fut vite franchi. En Occident, pourtant, jamais on n'a cessé de se déplacer et de vivre (en—) dehors, par choix ou sous la contrainte. Les textes ici réunis se proposent de fixer, non pas l'image —fuyante par définition —, mais une image du vagabond dans les cultures occidentales. Dans ce second volume, on s'interroge sur l'esthétisation progressive et simultanée, partout en Occident, du vagabond, qui se met d'abord au service d'un constat social critique ou moralisant.
Bohème et poète, on le voit dériver lentement d'une recherche d'identité plus ou moins consciente et assumée, qui lui confère un rôle positif, vers la désagrégation personnelle et le désenchantement incarnés parles bandes de voyous et les punks, dans un contexte de blocage social et institutionnel qui trouve sa fin logique dans l'Apocalypse planétaire d'un futur proche. Le vagabondage retrouve alors sa fonction première de quête de la survie, mais avec un horizon beaucoup plus sombre désormais.
Au commencement de l'humanité était le nomadisme au gré des saisons et des ressources immédiatement disponibles : chasse, pêche, cueillette ; puis vinrent l'agriculture et l'élevage, garantissant la régularité de l'alimentation et un certain confort. La sédentarisation généralisée de l'activité économique et sociale, très majoritairement ressentie comme un progrès, commença à repousser de fait le nomade en marge de la société, dans une altérité radicale.
De l'incompréhension d'un mode de vie à la méfiance, puis à la répression, il n'y avait qu'un pas qui fut vite franchi. En Occident, pourtant, jamais on n'a cessé de se déplacer et de vivre (en—) dehors, par choix ou sous la contrainte. Les textes ici réunis se proposent de fixer, non pas l'image —fuyante par définition —, mais une image du vagabond dans les cultures occidentales. Dans ce second volume, on s'interroge sur l'esthétisation progressive et simultanée, partout en Occident, du vagabond, qui se met d'abord au service d'un constat social critique ou moralisant.
Bohème et poète, on le voit dériver lentement d'une recherche d'identité plus ou moins consciente et assumée, qui lui confère un rôle positif, vers la désagrégation personnelle et le désenchantement incarnés parles bandes de voyous et les punks, dans un contexte de blocage social et institutionnel qui trouve sa fin logique dans l'Apocalypse planétaire d'un futur proche. Le vagabondage retrouve alors sa fonction première de quête de la survie, mais avec un horizon beaucoup plus sombre désormais.
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