Le travail social et le recours à la fiction. La relation entre assistant.e sociale.e et bénéficiaire de l'aide sociale financière en Suisse

Par : Elisa Fellay-Favre

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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.228 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-18817-1
  • EAN9782343188171
  • Date de parution13/12/2019
  • CollectionLe travail du social
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierMarc-Henry Soulet

Résumé

Quel est le lien entre Roald Dahl, Boris Vian ou Amélie Nothomb et un(e) assistant(e) social(e) ? Une imagination infinie, la capacité à mobiliser chez autrui (lecteur ou interlocuteur) des émotions, des sentiments, voire même des motivations et donc finalement des actions. L'activité des travailleurs sociaux est fortement contrainte. Qu'il s'agisse du cadre légal qui structure leur travail, des directives institutionnelles auxquelles ils sont soumis, de la réalité du marché du travail ou encore des situations de plus en plus complexes des usagers, leur marge de manoeuvre semble se réduire comme peau de chagrin.
Pourtant, ils accompagnent, aident, conseillent, conduisent leurs usagers sur les voies de la réinsertion. Si leur agir est limité, ils sont pourtant agissants. C'est le paradoxe central qui a motivé cette recherche, l'énigme qu'il s'est agi de résoudre. Comment travaillent les intervenants si tout leur échappe ? Les outils habituellement de rigueur dans une recherche sociologique feront une place dans leurs rangs à un outil conceptuel plutôt familier de la sphère littéraire : la fiction - et ce concept permettra d'éclairer, véritablement, notre énigme.
Car c'est par la médiation d'une fiction - par la création d'un espace fictif - que l'assistant(e) social(e) va possibiliser l'action chez l'usager. Comme Dahl, Vian ou Nothomb...
Quel est le lien entre Roald Dahl, Boris Vian ou Amélie Nothomb et un(e) assistant(e) social(e) ? Une imagination infinie, la capacité à mobiliser chez autrui (lecteur ou interlocuteur) des émotions, des sentiments, voire même des motivations et donc finalement des actions. L'activité des travailleurs sociaux est fortement contrainte. Qu'il s'agisse du cadre légal qui structure leur travail, des directives institutionnelles auxquelles ils sont soumis, de la réalité du marché du travail ou encore des situations de plus en plus complexes des usagers, leur marge de manoeuvre semble se réduire comme peau de chagrin.
Pourtant, ils accompagnent, aident, conseillent, conduisent leurs usagers sur les voies de la réinsertion. Si leur agir est limité, ils sont pourtant agissants. C'est le paradoxe central qui a motivé cette recherche, l'énigme qu'il s'est agi de résoudre. Comment travaillent les intervenants si tout leur échappe ? Les outils habituellement de rigueur dans une recherche sociologique feront une place dans leurs rangs à un outil conceptuel plutôt familier de la sphère littéraire : la fiction - et ce concept permettra d'éclairer, véritablement, notre énigme.
Car c'est par la médiation d'une fiction - par la création d'un espace fictif - que l'assistant(e) social(e) va possibiliser l'action chez l'usager. Comme Dahl, Vian ou Nothomb...