Le travail bradé. Automatisation, mondialisation, flexibilité

Par : Dimitri Uzunidis, Sophie Boutillier

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  • Nombre de pages138
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.222 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7384-5604-9
  • EAN9782738456045
  • Date de parution01/06/1997
  • CollectionEconomie et Innovation
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le salariat n'est pas en voie de disparition et moins encore le travail. Le prix du travail s'effondre dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud, pour réduire les coûts et pour être sûr de séduire les firmes transnationales. La flexibilité de la production obtenue par l'embauche de robots et d'ordinateurs cède du terrain face à l'utilisation flexible du travail humain. La précarité et la déréglementation du temps de travail sont, selon les gouvernements, les meilleurs moyens pour adapter les économies aux exigences de la grande industrie, devenue mondiale.
Le démantèlement des industries, de la finance et des services publics nationaux va de pair avec l'intensification des échanges internationaux rompant la chaîne de la solidarité salariale. Les grandes entreprises peuvent ainsi jongler, aux quatre coins du monde, avec le capital et le travail pour le plus grand bénéfice de leur chiffre d'affaires. Les économies bradent leur travail pour assurer une descendance au capital.
C'est la loi du capitalisme.
Le salariat n'est pas en voie de disparition et moins encore le travail. Le prix du travail s'effondre dans les pays du Nord, comme dans ceux du Sud, pour réduire les coûts et pour être sûr de séduire les firmes transnationales. La flexibilité de la production obtenue par l'embauche de robots et d'ordinateurs cède du terrain face à l'utilisation flexible du travail humain. La précarité et la déréglementation du temps de travail sont, selon les gouvernements, les meilleurs moyens pour adapter les économies aux exigences de la grande industrie, devenue mondiale.
Le démantèlement des industries, de la finance et des services publics nationaux va de pair avec l'intensification des échanges internationaux rompant la chaîne de la solidarité salariale. Les grandes entreprises peuvent ainsi jongler, aux quatre coins du monde, avec le capital et le travail pour le plus grand bénéfice de leur chiffre d'affaires. Les économies bradent leur travail pour assurer une descendance au capital.
C'est la loi du capitalisme.