Le travail au Sénégal au XXe siècle
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- Nombre de pages320
- PrésentationBroché
- Poids0.56 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-8111-0544-0
- EAN9782811105440
- Date de parution28/11/2011
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
Résumé
Analysant les étapes marquantes de l'évolution du travail au Sénégal, Babacar Fall reconstitue d'abord l'intégration de la société sénégalaise dans le capitalisme mondial et ses conséquences contradictoires sur la nature et la perception du travail manuel. Il caractérise ensuite les évolutions qui ont eu lieu au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, en insistant sur les mutations qui ont remplacé progressivement le secteur privé par l'Etat dans le rôle de premier employeur, en favorisant la croissance du secteur informel et l'émigration croissante de la main-d'oeuvre jeune.
La période considérée cristallise les mutations subies par le travail depuis les temps immémoriaux. On y retrouve les caractéristiques majeures du travail manuel, agricole, artisanal, manufacturier et autres. Elle révèle aussi les stigmates légués par le commerce transatlantique avec les avatars de l'esclavage et le poids du travail forcé dans les premières formes de mobilisation de la main-d'oeuvre opérées par le système colonial.
On y décèle également l'évolution du statut du travail dans l'échelle des valeurs des diverses communautés sénégalaises : activité distinguant le brave de l'indolent, activité méprisée ou confinée au paysan libre dans l'économie de subsistance, puis activité réhabilitée par les marabouts laboureurs qui lui confèrent une nouvelle dignité par la rédemption. Le XXe siècle porte la marque singulière du système colonial qui a introduit le travail salarié, mis en place une infrastructure industrielle et facilité l'émergence de Dakar comme métropole de l'Afrique occidentale française.
L'indépendance obtenue en 1960 n'a pas modifié les options choisies durant la période coloniale, mais la configuration géopolitique en Afrique de l'Ouest introduit un révélateur qui met progressivement h nu les faiblesses de la politique de l'emploi initiée par l'Etat postcolonial. Les mutations économiques et politiques se sont répercutées sur le marché du travail qui a connu des bouleversements dans ses différentes composantes (secteurs privé, public et informel).
Grâce au recours à des sources multiples, en particulier aux témoignages oraux, Babacar Fall propose une contribution majeure sur l'histoire du travail et de la classe ouvrière en Afrique.
La période considérée cristallise les mutations subies par le travail depuis les temps immémoriaux. On y retrouve les caractéristiques majeures du travail manuel, agricole, artisanal, manufacturier et autres. Elle révèle aussi les stigmates légués par le commerce transatlantique avec les avatars de l'esclavage et le poids du travail forcé dans les premières formes de mobilisation de la main-d'oeuvre opérées par le système colonial.
On y décèle également l'évolution du statut du travail dans l'échelle des valeurs des diverses communautés sénégalaises : activité distinguant le brave de l'indolent, activité méprisée ou confinée au paysan libre dans l'économie de subsistance, puis activité réhabilitée par les marabouts laboureurs qui lui confèrent une nouvelle dignité par la rédemption. Le XXe siècle porte la marque singulière du système colonial qui a introduit le travail salarié, mis en place une infrastructure industrielle et facilité l'émergence de Dakar comme métropole de l'Afrique occidentale française.
L'indépendance obtenue en 1960 n'a pas modifié les options choisies durant la période coloniale, mais la configuration géopolitique en Afrique de l'Ouest introduit un révélateur qui met progressivement h nu les faiblesses de la politique de l'emploi initiée par l'Etat postcolonial. Les mutations économiques et politiques se sont répercutées sur le marché du travail qui a connu des bouleversements dans ses différentes composantes (secteurs privé, public et informel).
Grâce au recours à des sources multiples, en particulier aux témoignages oraux, Babacar Fall propose une contribution majeure sur l'histoire du travail et de la classe ouvrière en Afrique.
Analysant les étapes marquantes de l'évolution du travail au Sénégal, Babacar Fall reconstitue d'abord l'intégration de la société sénégalaise dans le capitalisme mondial et ses conséquences contradictoires sur la nature et la perception du travail manuel. Il caractérise ensuite les évolutions qui ont eu lieu au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, en insistant sur les mutations qui ont remplacé progressivement le secteur privé par l'Etat dans le rôle de premier employeur, en favorisant la croissance du secteur informel et l'émigration croissante de la main-d'oeuvre jeune.
La période considérée cristallise les mutations subies par le travail depuis les temps immémoriaux. On y retrouve les caractéristiques majeures du travail manuel, agricole, artisanal, manufacturier et autres. Elle révèle aussi les stigmates légués par le commerce transatlantique avec les avatars de l'esclavage et le poids du travail forcé dans les premières formes de mobilisation de la main-d'oeuvre opérées par le système colonial.
On y décèle également l'évolution du statut du travail dans l'échelle des valeurs des diverses communautés sénégalaises : activité distinguant le brave de l'indolent, activité méprisée ou confinée au paysan libre dans l'économie de subsistance, puis activité réhabilitée par les marabouts laboureurs qui lui confèrent une nouvelle dignité par la rédemption. Le XXe siècle porte la marque singulière du système colonial qui a introduit le travail salarié, mis en place une infrastructure industrielle et facilité l'émergence de Dakar comme métropole de l'Afrique occidentale française.
L'indépendance obtenue en 1960 n'a pas modifié les options choisies durant la période coloniale, mais la configuration géopolitique en Afrique de l'Ouest introduit un révélateur qui met progressivement h nu les faiblesses de la politique de l'emploi initiée par l'Etat postcolonial. Les mutations économiques et politiques se sont répercutées sur le marché du travail qui a connu des bouleversements dans ses différentes composantes (secteurs privé, public et informel).
Grâce au recours à des sources multiples, en particulier aux témoignages oraux, Babacar Fall propose une contribution majeure sur l'histoire du travail et de la classe ouvrière en Afrique.
La période considérée cristallise les mutations subies par le travail depuis les temps immémoriaux. On y retrouve les caractéristiques majeures du travail manuel, agricole, artisanal, manufacturier et autres. Elle révèle aussi les stigmates légués par le commerce transatlantique avec les avatars de l'esclavage et le poids du travail forcé dans les premières formes de mobilisation de la main-d'oeuvre opérées par le système colonial.
On y décèle également l'évolution du statut du travail dans l'échelle des valeurs des diverses communautés sénégalaises : activité distinguant le brave de l'indolent, activité méprisée ou confinée au paysan libre dans l'économie de subsistance, puis activité réhabilitée par les marabouts laboureurs qui lui confèrent une nouvelle dignité par la rédemption. Le XXe siècle porte la marque singulière du système colonial qui a introduit le travail salarié, mis en place une infrastructure industrielle et facilité l'émergence de Dakar comme métropole de l'Afrique occidentale française.
L'indépendance obtenue en 1960 n'a pas modifié les options choisies durant la période coloniale, mais la configuration géopolitique en Afrique de l'Ouest introduit un révélateur qui met progressivement h nu les faiblesses de la politique de l'emploi initiée par l'Etat postcolonial. Les mutations économiques et politiques se sont répercutées sur le marché du travail qui a connu des bouleversements dans ses différentes composantes (secteurs privé, public et informel).
Grâce au recours à des sources multiples, en particulier aux témoignages oraux, Babacar Fall propose une contribution majeure sur l'histoire du travail et de la classe ouvrière en Afrique.









