Le travail à-côté.. Etude d'ethnographie ouvrière

Par : Florence Weber
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  • Nombre de pages212
  • PrésentationBroché
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-7132-1406-8
  • EAN9782713214066
  • Date de parution01/03/1989
  • Collectionles reimpressions
  • ÉditeurEHESS

Résumé

Que font les ouvriers de leur temps libre ? L'enquête, menée à Montbard (Côte-d'Or) dans les années 1980, révèle une culture ouvrière à son apogée. Résidant à 20 kilomètres à la ronde, les hommes travaillent chez Vallourec, grande entreprise sidérurgique alors préservée de la crise ; les femmes sont massivement au chômage. L'univers masculin s'organise autour du travail à-côté, tiers espace libéré des contraintes de l'usine et des contraintes de la maison, où foisonnent les activités réalisées pour soi et pour les siens. Les " bricoles " effectuées sans souci du gain alimentent les échanges entre ménages. D'autres activités permettent d'arrondir le mois au prix d'un sur-travail aux limites de l'illégalité. Rêve ou nostalgie de l'installation à son compte, tâches laborieuses où s'expriment des compétences niées ailleurs, ces occupations multiples évitent l'enfermement dans l'usine. Elles livrent les clés d'un ethos ouvrier : goût de l'activité pour elle-même, division marquée de l'espace et des activités selon le genre, valorisation des pratiques alimentaires et de la récupération, usages ni contemplatifs ni ascétiques de l'espace naturel, stricte exigence d'égalité entre pairs.
Que font les ouvriers de leur temps libre ? L'enquête, menée à Montbard (Côte-d'Or) dans les années 1980, révèle une culture ouvrière à son apogée. Résidant à 20 kilomètres à la ronde, les hommes travaillent chez Vallourec, grande entreprise sidérurgique alors préservée de la crise ; les femmes sont massivement au chômage. L'univers masculin s'organise autour du travail à-côté, tiers espace libéré des contraintes de l'usine et des contraintes de la maison, où foisonnent les activités réalisées pour soi et pour les siens. Les " bricoles " effectuées sans souci du gain alimentent les échanges entre ménages. D'autres activités permettent d'arrondir le mois au prix d'un sur-travail aux limites de l'illégalité. Rêve ou nostalgie de l'installation à son compte, tâches laborieuses où s'expriment des compétences niées ailleurs, ces occupations multiples évitent l'enfermement dans l'usine. Elles livrent les clés d'un ethos ouvrier : goût de l'activité pour elle-même, division marquée de l'espace et des activités selon le genre, valorisation des pratiques alimentaires et de la récupération, usages ni contemplatifs ni ascétiques de l'espace naturel, stricte exigence d'égalité entre pairs.