Le traumatisme de la grande guerre et Louis - Ferdinand Céline
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- Nombre de pages304
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.395 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,2 cm
- ISBN978-2-84795-534-7
- EAN9782847955347
- Date de parution30/09/2021
- ÉditeurEsprit du temps (L')
- PréfacierEric Mazet
Résumé
La violence inouïe du conflit de 1914-1918 marqua les corps et les esprits des soldats de blessures inédites, aux conséquences souvent très délétères autant que difficilement prévisibles. Une industrie alors en plein essor, mise au service de la destruction des hommes, conduisit à des mortifications sans précédents. Le terrain et les conditions sanitaires rudimentaires entraînèrent l'exacerbation du risque infectieux dont celui, redoutable, de la gangrène.
Sur le plan psychique, les combattants basculèrent quasi immédiatement dans un monde totalement nouveau, où les manifestations d'angoisse prirent des formes ex0êrrrement diverses Si la science médicale fit progresser ses connaissances sur la chirurgie et l'asepsie, la reconnaissance du psychotraumatisme donna lieu, au contraire, à des controverses où la disqualification de la part subjective des souffrances l'emporta radicalement Pour nombre de ceux qui revinrent d'une telle épreuve, l'inflexion de la destinée s'avéra patente.
Blessé en 1914, Louis Destouches, qui devait suivre sans faire de bruit une carrière de commerçant, allait reprendre ses études, se diriger vers la médecine et la littérature par laquelle il devint Louis-Ferdinand Céline. Le choc éprouvé impulsa une créativité à laquelle, jusqu'à ses soins, il ne s'était autorisé. Ainsi c'est le mal qui fut son bien, toute l'oeuvre célinienne portant la marque de cette ambiguïté, sinon d'une violence constitutive.
Ainsi, aussi, pour penser l'impensable, dénouer l'inaptitude de la reconnaissance, le sujet de la guerre et de la blessure fut incontestablement manipulé par l'écrivain. L'étude minutieuse de la correspondance de 1914, puis des autres textes de Céline, montre comment le traumatisme de la Grande Guerre se pousse et se coule dans les bouleversements de la biographie et de l'écriture. Celle-ci, qui ne peut laisser indifférent, nous apprend beaucoup sur la nature humaine, sur l'amplitude de sa créativité et de sa destructivité.
Elle témoigne également de la réalité traumatique qu'affrontent ceux chargés de se voir mourir.
Sur le plan psychique, les combattants basculèrent quasi immédiatement dans un monde totalement nouveau, où les manifestations d'angoisse prirent des formes ex0êrrrement diverses Si la science médicale fit progresser ses connaissances sur la chirurgie et l'asepsie, la reconnaissance du psychotraumatisme donna lieu, au contraire, à des controverses où la disqualification de la part subjective des souffrances l'emporta radicalement Pour nombre de ceux qui revinrent d'une telle épreuve, l'inflexion de la destinée s'avéra patente.
Blessé en 1914, Louis Destouches, qui devait suivre sans faire de bruit une carrière de commerçant, allait reprendre ses études, se diriger vers la médecine et la littérature par laquelle il devint Louis-Ferdinand Céline. Le choc éprouvé impulsa une créativité à laquelle, jusqu'à ses soins, il ne s'était autorisé. Ainsi c'est le mal qui fut son bien, toute l'oeuvre célinienne portant la marque de cette ambiguïté, sinon d'une violence constitutive.
Ainsi, aussi, pour penser l'impensable, dénouer l'inaptitude de la reconnaissance, le sujet de la guerre et de la blessure fut incontestablement manipulé par l'écrivain. L'étude minutieuse de la correspondance de 1914, puis des autres textes de Céline, montre comment le traumatisme de la Grande Guerre se pousse et se coule dans les bouleversements de la biographie et de l'écriture. Celle-ci, qui ne peut laisser indifférent, nous apprend beaucoup sur la nature humaine, sur l'amplitude de sa créativité et de sa destructivité.
Elle témoigne également de la réalité traumatique qu'affrontent ceux chargés de se voir mourir.
La violence inouïe du conflit de 1914-1918 marqua les corps et les esprits des soldats de blessures inédites, aux conséquences souvent très délétères autant que difficilement prévisibles. Une industrie alors en plein essor, mise au service de la destruction des hommes, conduisit à des mortifications sans précédents. Le terrain et les conditions sanitaires rudimentaires entraînèrent l'exacerbation du risque infectieux dont celui, redoutable, de la gangrène.
Sur le plan psychique, les combattants basculèrent quasi immédiatement dans un monde totalement nouveau, où les manifestations d'angoisse prirent des formes ex0êrrrement diverses Si la science médicale fit progresser ses connaissances sur la chirurgie et l'asepsie, la reconnaissance du psychotraumatisme donna lieu, au contraire, à des controverses où la disqualification de la part subjective des souffrances l'emporta radicalement Pour nombre de ceux qui revinrent d'une telle épreuve, l'inflexion de la destinée s'avéra patente.
Blessé en 1914, Louis Destouches, qui devait suivre sans faire de bruit une carrière de commerçant, allait reprendre ses études, se diriger vers la médecine et la littérature par laquelle il devint Louis-Ferdinand Céline. Le choc éprouvé impulsa une créativité à laquelle, jusqu'à ses soins, il ne s'était autorisé. Ainsi c'est le mal qui fut son bien, toute l'oeuvre célinienne portant la marque de cette ambiguïté, sinon d'une violence constitutive.
Ainsi, aussi, pour penser l'impensable, dénouer l'inaptitude de la reconnaissance, le sujet de la guerre et de la blessure fut incontestablement manipulé par l'écrivain. L'étude minutieuse de la correspondance de 1914, puis des autres textes de Céline, montre comment le traumatisme de la Grande Guerre se pousse et se coule dans les bouleversements de la biographie et de l'écriture. Celle-ci, qui ne peut laisser indifférent, nous apprend beaucoup sur la nature humaine, sur l'amplitude de sa créativité et de sa destructivité.
Elle témoigne également de la réalité traumatique qu'affrontent ceux chargés de se voir mourir.
Sur le plan psychique, les combattants basculèrent quasi immédiatement dans un monde totalement nouveau, où les manifestations d'angoisse prirent des formes ex0êrrrement diverses Si la science médicale fit progresser ses connaissances sur la chirurgie et l'asepsie, la reconnaissance du psychotraumatisme donna lieu, au contraire, à des controverses où la disqualification de la part subjective des souffrances l'emporta radicalement Pour nombre de ceux qui revinrent d'une telle épreuve, l'inflexion de la destinée s'avéra patente.
Blessé en 1914, Louis Destouches, qui devait suivre sans faire de bruit une carrière de commerçant, allait reprendre ses études, se diriger vers la médecine et la littérature par laquelle il devint Louis-Ferdinand Céline. Le choc éprouvé impulsa une créativité à laquelle, jusqu'à ses soins, il ne s'était autorisé. Ainsi c'est le mal qui fut son bien, toute l'oeuvre célinienne portant la marque de cette ambiguïté, sinon d'une violence constitutive.
Ainsi, aussi, pour penser l'impensable, dénouer l'inaptitude de la reconnaissance, le sujet de la guerre et de la blessure fut incontestablement manipulé par l'écrivain. L'étude minutieuse de la correspondance de 1914, puis des autres textes de Céline, montre comment le traumatisme de la Grande Guerre se pousse et se coule dans les bouleversements de la biographie et de l'écriture. Celle-ci, qui ne peut laisser indifférent, nous apprend beaucoup sur la nature humaine, sur l'amplitude de sa créativité et de sa destructivité.
Elle témoigne également de la réalité traumatique qu'affrontent ceux chargés de se voir mourir.