Le traitement voltairien du conte
Par :Formats :
- Nombre de pages702
- PrésentationRelié
- FormatGrand Format
- Poids1.145 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
- ISBN2-7453-0255-8
- EAN9782745302557
- Date de parution01/10/2000
- CollectionLes dix-huitièmes siècles
- ÉditeurHonoré Champion
- PréfacierJean Dagen
Résumé
Ce livre dit pourquoi Voltaire, un jour, décrocha du firmament littéraire cette vieille lune, le conte, de quels pouvoirs il le dota et quelles transformations il lui fit subir pour obtenir, au terme d'une alchimie paradoxalement rationnelle, le redoutable instrument polémique que nous connaissons. Un traitement, en somme, mais tellement indigne qu'il aboutit à une forme de maltraitance - Que l'on songe au castrat qui s'obstine sur sa princesse, aux aveugles juges des couleurs, aux consolations qui ne consolent pas, aux contes en quête d'arguments et qui pendent, lamentablement, à l'oreille d'un comte de Chesterfield ! - Voltaire file jusqu'au bout une logique destructrice, jusqu'à la gageure et au saugrenu.
Avec lui le conte fait l'expérience des limites et des dérives de tous les dogmes, bien sûr, mais aussi de la raison elle-même et, peut-être, d'une passion contrariée de la fable.
Avec lui le conte fait l'expérience des limites et des dérives de tous les dogmes, bien sûr, mais aussi de la raison elle-même et, peut-être, d'une passion contrariée de la fable.
Ce livre dit pourquoi Voltaire, un jour, décrocha du firmament littéraire cette vieille lune, le conte, de quels pouvoirs il le dota et quelles transformations il lui fit subir pour obtenir, au terme d'une alchimie paradoxalement rationnelle, le redoutable instrument polémique que nous connaissons. Un traitement, en somme, mais tellement indigne qu'il aboutit à une forme de maltraitance - Que l'on songe au castrat qui s'obstine sur sa princesse, aux aveugles juges des couleurs, aux consolations qui ne consolent pas, aux contes en quête d'arguments et qui pendent, lamentablement, à l'oreille d'un comte de Chesterfield ! - Voltaire file jusqu'au bout une logique destructrice, jusqu'à la gageure et au saugrenu.
Avec lui le conte fait l'expérience des limites et des dérives de tous les dogmes, bien sûr, mais aussi de la raison elle-même et, peut-être, d'une passion contrariée de la fable.
Avec lui le conte fait l'expérience des limites et des dérives de tous les dogmes, bien sûr, mais aussi de la raison elle-même et, peut-être, d'une passion contrariée de la fable.