Le traité des équitations. Livre qui enseigne à bien pratiquer toute équitation
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- Nombre de pages224
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.469 kg
- Dimensions14,6 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
- ISBN978-2-330-06079-4
- EAN9782330060794
- Date de parution05/10/2016
- CollectionArts équestres
- ÉditeurActes Sud
- TraducteurAnne-Marie Quint
- TraducteurCarlos Pereira
Résumé
Deux siècles avant Antoine de Pluvinel, trois siècles avant François Robichon de la Guérinière, un écuyer lettré établissait les bases de ce qui deviendra l'équitation classique. Cet auteur oublié n'est autre que le roi du Portugal, dom Duarte (1391-1438), qui écrivit, dans les années 1430, un ouvrage consacré à l'art et la manière d'employer les chevaux. Pour lui, il n'y a pas "une" équitation unique, mais plusieurs.
Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique.
S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée.
Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.
Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique.
S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée.
Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.
Deux siècles avant Antoine de Pluvinel, trois siècles avant François Robichon de la Guérinière, un écuyer lettré établissait les bases de ce qui deviendra l'équitation classique. Cet auteur oublié n'est autre que le roi du Portugal, dom Duarte (1391-1438), qui écrivit, dans les années 1430, un ouvrage consacré à l'art et la manière d'employer les chevaux. Pour lui, il n'y a pas "une" équitation unique, mais plusieurs.
Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique.
S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée.
Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.
Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique.
S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée.
Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.