Le tournant occidental de l'Allemagne après 1945. Contribution à l'histoire politique et culturelle de la RFA

Par : Denis Goeldel

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  • Nombre de pages375
  • PrésentationBroché
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions17,0 cm × 23,5 cm × 2,7 cm
  • ISBN2-86820-264-0
  • EAN9782868202642
  • Date de parution01/05/2005
  • CollectionLes mondes germaniques
  • ÉditeurPU de Strasbourg

Résumé

L'ouvrage montre comment l'Allemagne de l'Ouest s'approprie les valeurs, les systèmes de pensée, les modèles institutionnels du monde occidental après 1945. Le processus d'occidentalisation, qui met fin au fameux " Sonderweg ", est à l'œuvre dans tous les domaines : économie, politique, culture. Il est le fait de multiples acteurs : Alliés occidentaux, émigrés ayant fuit le nazisme, élites et Allemands ordinaires. A côté de transferts culturels réussis, l'ouvrage met en lumière les résistances aux tentatives de réforme des Alliés (la fonction publique, l'éducation...) avec pour argument la supériorité des institutions allemandes traditionnelles. Surtout, il montre que les Allemands n'adoptent pas tel quel le modèle occidental, mais le transposent, et procèdent à des " métissages ", donnant naissance à des formes composites : économie sociale de marché, capitalisme rhénan, national-pacifisme... Mais à la différence du passé, elles n'apparaissent pas dirigées contre l'Occident. Ainsi, l'Allemagne a pris le " tournant occidental ", mais sans se renier pour autant. Avec la " République de Berlin " et sa " nouvelle normalité ", dernier avatar de l'occidentalisation, elle reste amarrée " en Occident ", dans un Occident qui change de visage.
L'ouvrage montre comment l'Allemagne de l'Ouest s'approprie les valeurs, les systèmes de pensée, les modèles institutionnels du monde occidental après 1945. Le processus d'occidentalisation, qui met fin au fameux " Sonderweg ", est à l'œuvre dans tous les domaines : économie, politique, culture. Il est le fait de multiples acteurs : Alliés occidentaux, émigrés ayant fuit le nazisme, élites et Allemands ordinaires. A côté de transferts culturels réussis, l'ouvrage met en lumière les résistances aux tentatives de réforme des Alliés (la fonction publique, l'éducation...) avec pour argument la supériorité des institutions allemandes traditionnelles. Surtout, il montre que les Allemands n'adoptent pas tel quel le modèle occidental, mais le transposent, et procèdent à des " métissages ", donnant naissance à des formes composites : économie sociale de marché, capitalisme rhénan, national-pacifisme... Mais à la différence du passé, elles n'apparaissent pas dirigées contre l'Occident. Ainsi, l'Allemagne a pris le " tournant occidental ", mais sans se renier pour autant. Avec la " République de Berlin " et sa " nouvelle normalité ", dernier avatar de l'occidentalisation, elle reste amarrée " en Occident ", dans un Occident qui change de visage.