Le tigre de papier. Sur le développement du capitalisme en Chine

Par : Charles Reeve

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  • Nombre de pages152
  • PrésentationBroché
  • Poids0.186 kg
  • Dimensions13,5 cm × 18,7 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-902963-87-4
  • EAN9782902963874
  • Date de parution01/07/1972
  • CollectionHISTOIRE SOCIALE
  • ÉditeurSpartacus

Résumé

Il n'était pas couramment admis, quand ce livre fut publié, que la République populaire de Chine était un pays capitaliste, ce qui est difficilement concevable aujourd'hui. Mais pour Charles Reeve, les changements de stratégie économique du gouvernement chinois, les luttes à son sommet, les luttes politiques massives que constituèrent les Cent fleurs, puis le Grand bond en avant et la Grande révolution culturelle prolétarienne ne pouvaient être compris sans être replacés dans les difficultés rencontrées par les dirigeants du Parti, et donc de l'Etat, dans le processus d'accumulation du capital.
Il montre aussi comment des ouvriers, s'engouffrant dans les brèches ouvertes par le pouvoir dans l'appareil de répression par le pouvoir lui-même, tentent de faire entendre leurs revendications, avant que la répression ne s'abatte sur eux. Sans cette analyse d'un passé pas si ancien dont les Chinois d'aujourd'hui ne parlent pas, il est très difficile non seulement de déchiffrer la signification et les conséquences réelles des grandes initiatives maoïstes, mais aussi de comprendre l'évolution de l'économie et de la société chinoises au cours de ces cinquante dernières années.
Il n'était pas couramment admis, quand ce livre fut publié, que la République populaire de Chine était un pays capitaliste, ce qui est difficilement concevable aujourd'hui. Mais pour Charles Reeve, les changements de stratégie économique du gouvernement chinois, les luttes à son sommet, les luttes politiques massives que constituèrent les Cent fleurs, puis le Grand bond en avant et la Grande révolution culturelle prolétarienne ne pouvaient être compris sans être replacés dans les difficultés rencontrées par les dirigeants du Parti, et donc de l'Etat, dans le processus d'accumulation du capital.
Il montre aussi comment des ouvriers, s'engouffrant dans les brèches ouvertes par le pouvoir dans l'appareil de répression par le pouvoir lui-même, tentent de faire entendre leurs revendications, avant que la répression ne s'abatte sur eux. Sans cette analyse d'un passé pas si ancien dont les Chinois d'aujourd'hui ne parlent pas, il est très difficile non seulement de déchiffrer la signification et les conséquences réelles des grandes initiatives maoïstes, mais aussi de comprendre l'évolution de l'économie et de la société chinoises au cours de ces cinquante dernières années.