Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dès 1924, Leo Strauss s'est interrogé sur l'origine et la signification d'un problème auquel lui-même ainsi que de nombreux intellectuels de son époque...
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Résumé
Dès 1924, Leo Strauss s'est interrogé sur l'origine et la signification d'un problème auquel lui-même ainsi que de nombreux intellectuels de son époque se sont trouvés confrontés - et dans l'Allemagne de Weimar sans doute plus que partout ailleurs - celui du " juif perdu dans un monde moderne non-juif ". Cette question constitue à ses yeux " le symbole le plus manifeste du problème humain comme problème social et politique ". Le Testament de Spinoza réunit sous le titre d'un article de 1934 paru dans le " journal de la Communauté Israélite de Bavière " des textes de L. Strauss qui s'articulent autour de Spinoza et des problèmes du judaïsme. Leo Strauss y développe la thèse centrale que la compréhension du problème juif est inséparable d'une compréhension renouvelée du Traité théologico-politique. Cette dernière est liée à la découverte straussienne de l'art d'écrire. Spinoza n'est pas seulement ici figure paradigmatique pour une communauté à l'adresse de laquelle Leo Strauss a voulu retranscrire hic et nunc le message politique spinoziste. C'est aussi le philosophe qui maintient la catégorie du théologico-politique dans les termes de laquelle le conflit de la raison et de la révélation continue de devoir être rouvert et repense (fût-ce même dans une direction opposée à celle où la modernité de Spinoza s'engage) et à partir de laquelle son " testament " peut être apprécié.