Le premier février deux mille quatorze j'ai perdu un ami. Un ami attentif qui me dédicaçait, en décembre 2008, sa Chronique des paysages picards en me disant : "... d'ailleurs tes poèmes que je viens de relire ont aussi cette lumière du Nord". J'ouvre A vécu la disparition des bouvreuils et je lis ces vers : le vieil être va mourir ; il se demande ce qu'on va écrire sur sa tombe "A vécu la disparition des bouvreuils " Y at-on écrit ces mots ? Il me faudra retourner au cimetière de Saisseval...
Une voix s'est éteinte, une voie reste ouverte. Lucien Wasselin (avril 2014)
Le premier février deux mille quatorze j'ai perdu un ami. Un ami attentif qui me dédicaçait, en décembre 2008, sa Chronique des paysages picards en me disant : "... d'ailleurs tes poèmes que je viens de relire ont aussi cette lumière du Nord". J'ouvre A vécu la disparition des bouvreuils et je lis ces vers : le vieil être va mourir ; il se demande ce qu'on va écrire sur sa tombe "A vécu la disparition des bouvreuils " Y at-on écrit ces mots ? Il me faudra retourner au cimetière de Saisseval...
Une voix s'est éteinte, une voie reste ouverte. Lucien Wasselin (avril 2014)