Le temps du mouvement. Le cinéma des attractions à Genève (1896 - 1917)

Par : Consuelo Frauenfelder

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  • Nombre de pages186
  • PrésentationRelié
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions17,0 cm × 25,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-9700461-2-1
  • EAN9782970046127
  • Date de parution15/06/2005
  • CollectionTravaux d'histoire suisse
  • ÉditeurPresses d'Histoire Suisse

Résumé

De l’Exposition nationale suisse de 1896 au "Règlement concernant les cinématographes " de 1917, l’avènement à Genève de ce que l’on nomme aujourd’hui " septième art" passe par une série d’étapes qui témoignent d’une évolution fulgurante. Peut-il être question de cinéma suisse avant 1920 ? Quelle représentation du pays offrent les premiers films tournés sur territoire helvétique ? Quels débats la sédentarisation de ce spectacle nouveau véhicule-t-il ? Comment sortir des stéréotypes lorsqu’il s’agit, en Suisse, de s’autoreprésenter ? À travers trois temps de l’histoire du cinéma des origines à Genève, c’est à une double perception de l’image que cette étude invite. Si l’image animée participe à un certain consensus national, elle vient néanmoins questionner par sa forme révolutionnaire une société habituée depuis toujours à l’immobilité des représentations. Un monde pour qui le cinéma, au-delà de l’innovation technique remarquable qu’il suppose, propose une dimension nouvelle où la vie semble pouvoir être désormais capturée, enregistrée. Autant d’objets d’histoire qu’il est urgent de questionner, car le cinéma n’est-il pas en définitive ce que Jean Cocteau nomme "l’écriture moderne dont l’encre est la lumière »?
De l’Exposition nationale suisse de 1896 au "Règlement concernant les cinématographes " de 1917, l’avènement à Genève de ce que l’on nomme aujourd’hui " septième art" passe par une série d’étapes qui témoignent d’une évolution fulgurante. Peut-il être question de cinéma suisse avant 1920 ? Quelle représentation du pays offrent les premiers films tournés sur territoire helvétique ? Quels débats la sédentarisation de ce spectacle nouveau véhicule-t-il ? Comment sortir des stéréotypes lorsqu’il s’agit, en Suisse, de s’autoreprésenter ? À travers trois temps de l’histoire du cinéma des origines à Genève, c’est à une double perception de l’image que cette étude invite. Si l’image animée participe à un certain consensus national, elle vient néanmoins questionner par sa forme révolutionnaire une société habituée depuis toujours à l’immobilité des représentations. Un monde pour qui le cinéma, au-delà de l’innovation technique remarquable qu’il suppose, propose une dimension nouvelle où la vie semble pouvoir être désormais capturée, enregistrée. Autant d’objets d’histoire qu’il est urgent de questionner, car le cinéma n’est-il pas en définitive ce que Jean Cocteau nomme "l’écriture moderne dont l’encre est la lumière »?