Le temple étrusque

Par : Juan Rodolfo Wilcock
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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.285 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-07-025113-6
  • EAN9782070251131
  • Date de parution22/04/1985
  • CollectionDu monde entier
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurNino Frank

Résumé

Les conseillers municipaux d'une petite ville d'Italie dénuée de toute attraction touristique décident d'y faire élever un petit temple étrusque. Personne cependant ne sait à quoi peut ressembler un temple étrusque, et l'indispensable main-d'oeuvre étrusque fait manifestement défaut. Pressés de suivre les habitants de la ville que la canicule chasse, qui vers la mer et qui vers la montagne, les conseillers désigneront comme maître d'oeuvre un jeune postier venu réparer le téléphone, Atanassim, qui les convainc sans peine qu'Oscar, Astor et Ménius, trois nègres campant dans les bois proches, pourraient faire de très présentables Étrusques.
Les travaux commencent dans la ville désertée. Atanassim multiplie sur le papier tous les dessins imaginables du futur monument, le trou s'approfondit, devient cratère, et, d'écroulement en écroulement, la ville est bientôt entièrement détruite... Composé de dix-huit rapides chapitres au centre desquels prend place une majestueuse paraphrase de l'Épopée de Gilgamesh, ce roman de Wilcock n'est rien de moins, sous la forme d'une sotie froidement délirante, qu'une tentative de mythologie de certains traits du monde actuel.
On a souvent nommé Swift, Kafka ou Borges à propos de l'auteur. La démesure humoristique de ce dernier livre en même temps que la précision extrême d'un style narratif où le moindre détail surprend par son insolite justesse font également penser, cette fois, à Jarry aussi bien qu'à Raymond Roussel.
Les conseillers municipaux d'une petite ville d'Italie dénuée de toute attraction touristique décident d'y faire élever un petit temple étrusque. Personne cependant ne sait à quoi peut ressembler un temple étrusque, et l'indispensable main-d'oeuvre étrusque fait manifestement défaut. Pressés de suivre les habitants de la ville que la canicule chasse, qui vers la mer et qui vers la montagne, les conseillers désigneront comme maître d'oeuvre un jeune postier venu réparer le téléphone, Atanassim, qui les convainc sans peine qu'Oscar, Astor et Ménius, trois nègres campant dans les bois proches, pourraient faire de très présentables Étrusques.
Les travaux commencent dans la ville désertée. Atanassim multiplie sur le papier tous les dessins imaginables du futur monument, le trou s'approfondit, devient cratère, et, d'écroulement en écroulement, la ville est bientôt entièrement détruite... Composé de dix-huit rapides chapitres au centre desquels prend place une majestueuse paraphrase de l'Épopée de Gilgamesh, ce roman de Wilcock n'est rien de moins, sous la forme d'une sotie froidement délirante, qu'une tentative de mythologie de certains traits du monde actuel.
On a souvent nommé Swift, Kafka ou Borges à propos de l'auteur. La démesure humoristique de ce dernier livre en même temps que la précision extrême d'un style narratif où le moindre détail surprend par son insolite justesse font également penser, cette fois, à Jarry aussi bien qu'à Raymond Roussel.