Le tèbè de Guadeloupe. Représentations et interprétations d'une pertubation mentale

Par : Geneviève Francius

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • Poids0.385 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-96472-3
  • EAN9782296964723
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierGerry L'Etang

Résumé

L'auteure a repéré dans le créole guadeloupéen un terme, celui de tèbè, dont elle a entrepris l'exploration sémantique. Les interprétations que recouvre en Guadeloupe la notion de tèbè (arriéré mental, hyper soumis, docile, ensorcelé, etc.) sont recueillies, mises en contexte, examinées à travers leur prise en charge préventive et thérapeutique, puis traitées dans leur évolution. Elle s'est alors rendu compte que le terme renvoie à des réalités multiples : en plus de qualifier des enfants et des adultes caractérisés par une certaine arriération mentale, il réfère aussi à des individus qui sont rendus tèbè de manière passagère, lorsqu'ils traversent certaines circonstances de vie.
L'ouvrage aborde le système des représentations populaires, caractérisé par certaines propositions interprétatives. Et se rencontre là le thème essentiel du mal expédié, inséré dans les croyances magiques, phénomène caractéristique des Antilles. Cette recherche témoigne aussi de la confusion des catégories qui se fait dans l'esprit de bon nombre d'individus qui, bien que guadeloupéens, ne sont pas vraiment au fait de la culture populaire de leur île et voient dans le mot tèbè un simple terme de désignation du handicap et non un syndrome plus vaste, aux manifestations et aux causalités multiples.
Geneviève Francius soulève une question théorique fondamentale sur le sens commun et sur la culture en général, que l'on peut définir comme un système de représentations partagées, dans lequel peuvent se rejoindre le thérapeute et le consultant.
L'auteure a repéré dans le créole guadeloupéen un terme, celui de tèbè, dont elle a entrepris l'exploration sémantique. Les interprétations que recouvre en Guadeloupe la notion de tèbè (arriéré mental, hyper soumis, docile, ensorcelé, etc.) sont recueillies, mises en contexte, examinées à travers leur prise en charge préventive et thérapeutique, puis traitées dans leur évolution. Elle s'est alors rendu compte que le terme renvoie à des réalités multiples : en plus de qualifier des enfants et des adultes caractérisés par une certaine arriération mentale, il réfère aussi à des individus qui sont rendus tèbè de manière passagère, lorsqu'ils traversent certaines circonstances de vie.
L'ouvrage aborde le système des représentations populaires, caractérisé par certaines propositions interprétatives. Et se rencontre là le thème essentiel du mal expédié, inséré dans les croyances magiques, phénomène caractéristique des Antilles. Cette recherche témoigne aussi de la confusion des catégories qui se fait dans l'esprit de bon nombre d'individus qui, bien que guadeloupéens, ne sont pas vraiment au fait de la culture populaire de leur île et voient dans le mot tèbè un simple terme de désignation du handicap et non un syndrome plus vaste, aux manifestations et aux causalités multiples.
Geneviève Francius soulève une question théorique fondamentale sur le sens commun et sur la culture en général, que l'on peut définir comme un système de représentations partagées, dans lequel peuvent se rejoindre le thérapeute et le consultant.