« Le passé est la promenade des vieux. Une promenade immobile. Un rêve éveillé. »
« Je ne suis vieille que dans le regard des autres, pas dans le mien. »
S’il ne faut absolument pas prendre pour monnaie courante les faits rapportés dans ce roman, ce dernier a le mérite de lever un tabou, et de dénoncer des comportements qui ne devraient plus être.
Julienne est une dame âgée, tout ce qu’il y a de plus intellectuellement intacte, mais dont le caractère est bien trop fort et le désir de vivre bien trop puissant pour convenir à l’encadrement de la maison de retraite. Elle paiera très cher pour avoir usé de son droit élémentaire à la parole, à la liberté au sein de l’établissement dont elle est pensionnaire.
Comment par des brimades, incivilités répétées, mesquineries, et finalement la négation de l’humanité de chaque personne, on arrive à briser le petit souffle de vie qui reste à Julienne pour la faire rentrer dans un moule qui n’a jamais été le sien.
Julienne est dynamique et a l’esprit tourné vers l’avenir ; et c’est dans cette optique qu’elle va créer son petit groupe de parole, écrire son journal. Tout cela dérange, et Juliette aura tôt fait se faire cataloguer de gâteuse, et de se faire enfermer dans une unité spécialisée, où elle finira par se laisser aller par manque d’égard pour ce qu’elle est. Car Juliette, c’est quelqu’un. Tour cela, nous l’apprendrons par petites touches entremêlées avec le présent de plus en terne qui sera le sien aux Mouettes.
La révolte de Julienne devient la nôtre. Son humour est grinçant, caustique. L’écriture d’Elisabeth Laureau-Daull donne une once de légèreté pour un sujet lourd et grave qui a su éveiller en moi un certain nombre de chose, et surtout beaucoup m’interroger.
« Le passé est la promenade des vieux. Une promenade immobile. Un rêve éveillé. »
« Je ne suis vieille que dans le regard des autres, pas dans le mien. »
S’il ne faut absolument pas prendre pour monnaie courante les faits rapportés dans ce roman, ce dernier a le mérite de lever un tabou, et de dénoncer des comportements qui ne devraient plus être.
Julienne est une dame âgée, tout ce qu’il y a de plus intellectuellement intacte, mais dont le caractère est bien trop fort et le désir de vivre bien trop puissant pour convenir à l’encadrement de la maison de retraite. Elle paiera très cher pour avoir usé de son droit élémentaire à la parole, à la liberté au sein de l’établissement dont elle est pensionnaire.
Comment par des brimades, incivilités répétées, mesquineries, et finalement la négation de l’humanité de chaque personne, on arrive à briser le petit souffle de vie qui reste à Julienne pour la faire rentrer dans un moule qui n’a jamais été le sien.
Julienne est dynamique et a l’esprit tourné vers l’avenir ; et c’est dans cette optique qu’elle va créer son petit groupe de parole, écrire son journal. Tout cela dérange, et Juliette aura tôt fait se faire cataloguer de gâteuse, et de se faire enfermer dans une unité spécialisée, où elle finira par se laisser aller par manque d’égard pour ce qu’elle est. Car Juliette, c’est quelqu’un. Tour cela, nous l’apprendrons par petites touches entremêlées avec le présent de plus en terne qui sera le sien aux Mouettes.
La révolte de Julienne devient la nôtre. Son humour est grinçant, caustique. L’écriture d’Elisabeth Laureau-Daull donne une once de légèreté pour un sujet lourd et grave qui a su éveiller en moi un certain nombre de chose, et surtout beaucoup m’interroger.