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  • Nombre de pages201
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-915797-41-1
  • EAN9782915797411
  • Date de parution01/09/2008
  • CollectionEcole doctorale
  • ÉditeurUniversité de Savoie

Résumé

Le surnom est un attribut que l'on donne mais aussi que l'on reçoit. Il y a la loi et la juridiction liées à l'acte de nommer, mais aussi un usage, une pratique. C'est le cas du pseudonyme et du surnom. Dès l'époque romaine, l'identité du citoyen comprenait, en plus du nom et du prénom, un surnom : le cognomen. Plus tard, les Gaulois, qui prirent des noms romains, gardèrent leur nom gaulois, comme surnom. La christianisation et les invasions germaniques bouleversèrent les modes de désignation. En effet, ne gardant plus que les noms de baptême, une trop grande fréquence d'homonymes contraint les autorités à adopter des surnoms, d'abord germaniques, puis français dès le XIe siècle. Au XIIIe siècle, ces surnoms, qu'ils aient été choisis en fonction d'un caractère moral, physique ou géographique, tendent à devenir héréditaires. C'est ainsi que le nom de famille fut créé et stabilisé dès le XVe siècle. Le surnom se situe donc à un carrefour, entre reconnaissance ou méconnaissance, rejet ou acceptation. Recevoir un surnom, c'est être identifié à et par un groupe. Mais c'est aussi mettre une distance par rapport à l'identité première à laquelle renvoie le nom. On ne choisit pas son propre surnom. On peut aussi l'accepter ou le rejeter. De plus, l'usage du surnom est largement répandu : l'Histoire, la Littérature mais aussi la vie courante en témoignent. Que représente ou que signifie alors le surnom, par rapport au nom ? Comment et pourquoi finit-il parfois par se substituer à lui ? Comment cette attribution peut-elle être vécue par un individu ? Ce sont sur ces problématiques qu'ont été organisées en avril 2006 les Journées d'études doctorales du Laboratoire LLS, ouvrant les champs de recherche sur le surnom à la pluridisciplinarité et dont cet ouvrage se fait l'écho aujourd'hui.
Le surnom est un attribut que l'on donne mais aussi que l'on reçoit. Il y a la loi et la juridiction liées à l'acte de nommer, mais aussi un usage, une pratique. C'est le cas du pseudonyme et du surnom. Dès l'époque romaine, l'identité du citoyen comprenait, en plus du nom et du prénom, un surnom : le cognomen. Plus tard, les Gaulois, qui prirent des noms romains, gardèrent leur nom gaulois, comme surnom. La christianisation et les invasions germaniques bouleversèrent les modes de désignation. En effet, ne gardant plus que les noms de baptême, une trop grande fréquence d'homonymes contraint les autorités à adopter des surnoms, d'abord germaniques, puis français dès le XIe siècle. Au XIIIe siècle, ces surnoms, qu'ils aient été choisis en fonction d'un caractère moral, physique ou géographique, tendent à devenir héréditaires. C'est ainsi que le nom de famille fut créé et stabilisé dès le XVe siècle. Le surnom se situe donc à un carrefour, entre reconnaissance ou méconnaissance, rejet ou acceptation. Recevoir un surnom, c'est être identifié à et par un groupe. Mais c'est aussi mettre une distance par rapport à l'identité première à laquelle renvoie le nom. On ne choisit pas son propre surnom. On peut aussi l'accepter ou le rejeter. De plus, l'usage du surnom est largement répandu : l'Histoire, la Littérature mais aussi la vie courante en témoignent. Que représente ou que signifie alors le surnom, par rapport au nom ? Comment et pourquoi finit-il parfois par se substituer à lui ? Comment cette attribution peut-elle être vécue par un individu ? Ce sont sur ces problématiques qu'ont été organisées en avril 2006 les Journées d'études doctorales du Laboratoire LLS, ouvrant les champs de recherche sur le surnom à la pluridisciplinarité et dont cet ouvrage se fait l'écho aujourd'hui.