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Alexandra-Flora Pifarre et Sandrine Rutigliano-Daspet - Le surnom.
Le surnom est un attribut que l'on donne mais aussi que l'on reçoit. Il y a la loi et la juridiction liées à l'acte de nommer, mais aussi un usage,... Lire la suite
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Résumé

Le surnom est un attribut que l'on donne mais aussi que l'on reçoit. Il y a la loi et la juridiction liées à l'acte de nommer, mais aussi un usage, une pratique. C'est le cas du pseudonyme et du surnom. Dès l'époque romaine, l'identité du citoyen comprenait, en plus du nom et du prénom, un surnom : le cognomen. Plus tard, les Gaulois, qui prirent des noms romains, gardèrent leur nom gaulois, comme surnom. La christianisation et les invasions germaniques bouleversèrent les modes de désignation. En effet, ne gardant plus que les noms de baptême, une trop grande fréquence d'homonymes contraint les autorités à adopter des surnoms, d'abord germaniques, puis français dès le XIe siècle. Au XIIIe siècle, ces surnoms, qu'ils aient été choisis en fonction d'un caractère moral, physique ou géographique, tendent à devenir héréditaires. C'est ainsi que le nom de famille fut créé et stabilisé dès le XVe siècle. Le surnom se situe donc à un carrefour, entre reconnaissance ou méconnaissance, rejet ou acceptation. Recevoir un surnom, c'est être identifié à et par un groupe. Mais c'est aussi mettre une distance par rapport à l'identité première à laquelle renvoie le nom. On ne choisit pas son propre surnom. On peut aussi l'accepter ou le rejeter. De plus, l'usage du surnom est largement répandu : l'Histoire, la Littérature mais aussi la vie courante en témoignent. Que représente ou que signifie alors le surnom, par rapport au nom ? Comment et pourquoi finit-il parfois par se substituer à lui ? Comment cette attribution peut-elle être vécue par un individu ? Ce sont sur ces problématiques qu'ont été organisées en avril 2006 les Journées d'études doctorales du Laboratoire LLS, ouvrant les champs de recherche sur le surnom à la pluridisciplinarité et dont cet ouvrage se fait l'écho aujourd'hui.

Sommaire

  • LANGAGES
    • Poirot, " surnom de fruitier ", et Deloye, " surnom d'un éleveur d'oies ", plaidoyer pour une reconsidération de certains patronymes analysés comme des surnoms par les dictionnaires de noms de famille
    • Surnomologie et anonymologie : un étude de cas des pratiques modernes de renomination
    • Les surnoms des animateurs des radios jeunes
    • Le surnom marocain
  • LITTERATURES
    • Sindbad le marin, fonctions d'un surnom, effets d'une traduction
    • La poétique du surnom dans Spirite de Théophile Gautier : unité, dédoublement et dissolution
    • De l'usage du surnom dans les récits naturalistes de Daudet
    • Dénominations et renominations dans Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin
    • Les surnoms d'Antonin Artaud, clés de lecture de sa surréalité
  • SOCIETES
    • Le cognomen latin
    • Le surnom en Savoie au XVIe siècle (comparaison avec le XVIIIe siècle)

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/09/2008
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-915797-41-1
  • EAN
    9782915797411
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    201 pages
  • Poids
    0.3 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm

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À propos des auteurs

Alexandra-Flora Pifarré est doctorante en littérature médiévale à l'Université de Savoie. Sandrine Rutigliano-Daspet est doctorante en italien et en linguistique, en co-tutelle à l'université de Savoie et à l'Universita degli Studi di Torino.

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