Prix Nobel de Littérature
Le supplice du santal
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- Nombre de pages548
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.6 kg
- Dimensions15,0 cm × 22,5 cm × 3,6 cm
- ISBN2-02-054169-6
- EAN9782020541695
- Date de parution20/04/2006
- ÉditeurSeuil
- TraducteurChantal Chen-Andro
Résumé
En 1900, une révolte éclate sur le chantier de la voie
ferrée construite par les Allemands à travers le
Shangdong. Autour de Meiniang, la plus belle fille du canton de Gaomi, se nouent les destins de quatre
hommes : son père, Sun Bing, chanteur d'opéra traditionnel à voix de chat et héros rebelle, son mari
Petit-Jia, boucher stupide et rêveur, son amant le
sous-préfet Qian Ding et son beau-père Zhao Jia,
bourreau officiel, dignitaire de l'Empire. Le sous-préfet est contraint d'arrêter le chanteur rebelle et de le livrer à la plus cruelle des tortures, le supplice du santal. Parce qu'il considère cette mise à mort comme le couronnement de sa carrière, le bourreau, Zhao Jia, met tout son soin à la préparer, rappelant à son souvenir toutes les sentences qu'il a exécutées, mettant en scène le dernier spectacle. Bâti comme un opéra classique, lyrique et virtuose, ce livre des supplices dépeint les derniers feux de l'univers
traditionnel chinois. La mort de l'empire Qing méritait ce traitement grandiose. Dans un savoureux mélange de violence et de tendresse, d'humour féroce, de truculence et de noirceur, se découvre à nouveau le goût prononcé de Mo Yan pour les jeux de contraste. Son art est renouvelé de plus belle, plus affirmé que jamais. Il allie, avec un brio extraordinaire, la profondeur d'une réflexion universelle et la modernité d'une forme littéraire surprenante.
En 1900, une révolte éclate sur le chantier de la voie
ferrée construite par les Allemands à travers le
Shangdong. Autour de Meiniang, la plus belle fille du canton de Gaomi, se nouent les destins de quatre
hommes : son père, Sun Bing, chanteur d'opéra traditionnel à voix de chat et héros rebelle, son mari
Petit-Jia, boucher stupide et rêveur, son amant le
sous-préfet Qian Ding et son beau-père Zhao Jia,
bourreau officiel, dignitaire de l'Empire. Le sous-préfet est contraint d'arrêter le chanteur rebelle et de le livrer à la plus cruelle des tortures, le supplice du santal. Parce qu'il considère cette mise à mort comme le couronnement de sa carrière, le bourreau, Zhao Jia, met tout son soin à la préparer, rappelant à son souvenir toutes les sentences qu'il a exécutées, mettant en scène le dernier spectacle. Bâti comme un opéra classique, lyrique et virtuose, ce livre des supplices dépeint les derniers feux de l'univers
traditionnel chinois. La mort de l'empire Qing méritait ce traitement grandiose. Dans un savoureux mélange de violence et de tendresse, d'humour féroce, de truculence et de noirceur, se découvre à nouveau le goût prononcé de Mo Yan pour les jeux de contraste. Son art est renouvelé de plus belle, plus affirmé que jamais. Il allie, avec un brio extraordinaire, la profondeur d'une réflexion universelle et la modernité d'une forme littéraire surprenante.