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Février 2021. La Belgique est de nouveau le théâtre d'un procès exemplaire. Souvenez-vous : en 2017, la rentrée scolaire est secouée par une publicité choc qui circule à proximité des campus bruxellois. "Hey les étudiantes, améliorez votre style de vie. Sortez avec un Sugar Daddy ! ". L'écriteau, véhiculé librement sur la voie publique, vante les mérites du site de rencontres Rich Meet Beautiful, qui met en relation de jeunes femmes avec des hommes fortunés.
Tollé général. Presse, peuple et politiques dénoncent une invitation déguisée à la prostitution. Une première fois condamné, le CEO de la société éditrice du site fait de nouveau face à la justice belge, alors que bien des questions sont restées sans réponse depuis la polémique. Avec les profils de Louise et Laurent, sugar baby et daddy, l'enquête nous emmène à la rencontre de ces femmes, pour certaines étudiantes, qui monnaient leur compagnie, et ces hommes, prêts à mettre le prix pour des relations sans tracas ni blabla, et plus si affinités.
Un concept qui titille grossièrement les grands principes du sexe tarifé. En ligne, en balade, dans un café ou au restaurant, ces rencontres exposent au grand jour les codes, les non-dits, les risques, l'hypocrisie de ce petit monde parallèle qui tourne rond.
