Le sourire de Prométhée. L'homme et la nature au Moyen Age
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- Nombre de pages316
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.51 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,1 cm × 2,8 cm
- ISBN978-2-7071-9097-0
- EAN9782707190970
- Date de parution18/05/2017
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Pour qui s'intéresse à la société médiévale, la question écologique peut sembler secondaire au regard du rapport à Dieu, des formes de domination ou de l'organisation politique. Les sciences paléo-environnementales, l'archéologie moderne et la relecture des textes médiévaux suggèrent pourtant que leurs rapports à la nature sont bien l'une des questions centrales qui se sont posées aux hommes du Moyen Age.
L'auteur montre que ces rapports n'ont cessé d'évoluer : l'évêque mérovingien, le serf d'un domaine carolingien, l'hôte d'un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle ou le maître de forge du XVe siècle ne nourrissaient ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l'an mille cependant, le nombre croissant des hommes, l'amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l'Occident dans un nouveau paradigme.
La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. Dans ce grand projet de développement, la nature est fortement mise à contribution. Si l'ouvrage couvre le millénaire médiéval, le coeur de l'enquête est donc la grande croissance des XIe-XIIIe siècles, moment crucial de " l'invention de la nature ". Car c'est au " temps des cathédrales " que la nature devient une figure allégorique, gardienne de la Création et de ses lois.
L'ouvrage s'articule autour de trois grands thèmes : la façon dont les hommes du Moyen Age ont pensé leur place au sein de la nature ; l'exploitation de la nature et ses formes juridiques ; enfin, la question de l'éventuelle crise écologique médiévale et l'émergence d'un premier droit de l'environnement.
L'auteur montre que ces rapports n'ont cessé d'évoluer : l'évêque mérovingien, le serf d'un domaine carolingien, l'hôte d'un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle ou le maître de forge du XVe siècle ne nourrissaient ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l'an mille cependant, le nombre croissant des hommes, l'amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l'Occident dans un nouveau paradigme.
La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. Dans ce grand projet de développement, la nature est fortement mise à contribution. Si l'ouvrage couvre le millénaire médiéval, le coeur de l'enquête est donc la grande croissance des XIe-XIIIe siècles, moment crucial de " l'invention de la nature ". Car c'est au " temps des cathédrales " que la nature devient une figure allégorique, gardienne de la Création et de ses lois.
L'ouvrage s'articule autour de trois grands thèmes : la façon dont les hommes du Moyen Age ont pensé leur place au sein de la nature ; l'exploitation de la nature et ses formes juridiques ; enfin, la question de l'éventuelle crise écologique médiévale et l'émergence d'un premier droit de l'environnement.
Pour qui s'intéresse à la société médiévale, la question écologique peut sembler secondaire au regard du rapport à Dieu, des formes de domination ou de l'organisation politique. Les sciences paléo-environnementales, l'archéologie moderne et la relecture des textes médiévaux suggèrent pourtant que leurs rapports à la nature sont bien l'une des questions centrales qui se sont posées aux hommes du Moyen Age.
L'auteur montre que ces rapports n'ont cessé d'évoluer : l'évêque mérovingien, le serf d'un domaine carolingien, l'hôte d'un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle ou le maître de forge du XVe siècle ne nourrissaient ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l'an mille cependant, le nombre croissant des hommes, l'amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l'Occident dans un nouveau paradigme.
La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. Dans ce grand projet de développement, la nature est fortement mise à contribution. Si l'ouvrage couvre le millénaire médiéval, le coeur de l'enquête est donc la grande croissance des XIe-XIIIe siècles, moment crucial de " l'invention de la nature ". Car c'est au " temps des cathédrales " que la nature devient une figure allégorique, gardienne de la Création et de ses lois.
L'ouvrage s'articule autour de trois grands thèmes : la façon dont les hommes du Moyen Age ont pensé leur place au sein de la nature ; l'exploitation de la nature et ses formes juridiques ; enfin, la question de l'éventuelle crise écologique médiévale et l'émergence d'un premier droit de l'environnement.
L'auteur montre que ces rapports n'ont cessé d'évoluer : l'évêque mérovingien, le serf d'un domaine carolingien, l'hôte d'un village neuf du XIIe siècle, le théologien du XIIIe siècle ou le maître de forge du XVe siècle ne nourrissaient ni la même vision ni les mêmes attentes vis-à-vis de la nature. Après l'an mille cependant, le nombre croissant des hommes, l'amélioration des moyens techniques et la redécouverte de la science grecque ont peu à peu fait basculer l'Occident dans un nouveau paradigme.
La maîtrise du monde sensible devient un but collectif légitime et réalisable. Dans ce grand projet de développement, la nature est fortement mise à contribution. Si l'ouvrage couvre le millénaire médiéval, le coeur de l'enquête est donc la grande croissance des XIe-XIIIe siècles, moment crucial de " l'invention de la nature ". Car c'est au " temps des cathédrales " que la nature devient une figure allégorique, gardienne de la Création et de ses lois.
L'ouvrage s'articule autour de trois grands thèmes : la façon dont les hommes du Moyen Age ont pensé leur place au sein de la nature ; l'exploitation de la nature et ses formes juridiques ; enfin, la question de l'éventuelle crise écologique médiévale et l'émergence d'un premier droit de l'environnement.