Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Indissociables des sept recueils parus chez Corti depuis 1986, des carnets de notes, études, réflexions s'attachent, chez Christian Hubin, à cerner...
Lire la suite
16,25 €
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 2 avril et le 5 avril
En librairie
Résumé
Indissociables des sept recueils parus chez Corti depuis 1986, des carnets de notes, études, réflexions s'attachent, chez Christian Hubin, à cerner dans la parole ce qui à la fois l'accompagne, la fraie et l'apostasie.
Autant d'harmoniques - de dissonances aussi - qui, après La forêt en fragments (1987), Parlant seul (1993), aiguisent Le sens des perdants : ce que la poésie a - non d'inadmissible (comme le voudrait un vieil alibi), mais de soustrait ou d'immanent à elle-même : d'impitoyable.
Il faudrait (...) laisser le vide affleurer, - qu'y parle non cela qu'on voulait dire, mais en cela, ce qu'il n'est pas : croire en quelque chose qui n'existe pas (Thomas Bernhard).
Comme on respirerait à plein le manque de respiration. Ecrivant, lisant, je ne fuis pas, j'arpente le monde, je mesure et dé-mesure la " réalité ". Non, je n'ai pas encore, je n'ai rien. Je suis sans rien et c'est pourquoi je suis encore. Le chat près de moi, de quoi se souvient-il ? Qu'est-ce qui est ? Quels mouvements dont l'espace est l'extrapolation ? La solitude du livre pardonne. Elle dément l'espoir, enseigne l'espérance.
Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Est-ce qu'il y a une voix qui pourrait parler comme nous le voudrions ?