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"Elle était grande, superbement bâtie, et pourtant élancée. De sous son casque d'acier s'échappaient de longs cheveux rebelles qui tombaient sur ses épaules charpentées en une cascade d'or roux qui étincelait au soleil. - Hé, Sonya la Rousse ! s'écria un homme d'armes en agitant sa pique. Fais-leur en baver, ma fille ! - Fais-moi confiance, compagnon, répliqua-t-elle tout en approchant la mèche enflammée de la lumière du canon.
Une formidable détonation noya le reste de ses propos et un nuage de fumée aveugla tous ceux qui se trouvaient sur la tourelle. A cet instant, un grand cri retentit par-dessus les murs comme un coup de tonnerre : les janissaires passaient à l'attaque. Soliman n'avait pas l'intention de perdre de temps avec cette ville". Etablie à partir des manuscrits originaux, cette édition propose une compilation des récits épiques et historiques de R.
E. Howard où l'on fait connaissance de Sonya la Rousse, l'un de ses personnages emblématiques. Edition illustrée par Stéphane Collignon. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Patrice Louinet.
Désolé, mais c'est mauvais!
Désolé, mais c’est mauvais
Une compilation des récits « historiques » de R.E. Howard. Onze histoires ayant toutes pour cadre l’Orient, au temps des croisades. A chaque fois, un héros européen plus grand, plus fort que tous les autres. Hum… l’auteur aurait-il eu des complexes, ou bien écrivait-il pour des lecteurs complexés ? Rendons-lui justice : les orientaux apparaissent aussi nobles et courageux que les occidentaux, mais pour tous il semble que la vie de l’adversaire ait bien peu de valeur…
Récits dits historiques car les héros imaginaires croisent de grands conquérants orientaux : Saladin, Gengis Khan, Soliman et d’autres moins connus qui éveillent la curiosité. Mais ces onze nouvelles, de piètre qualité et sans imagination, n’ont pas vocation à nous édifier, loin de là, ce sont des Pulps, de la mauvaise littérature uniquement destinée à distraire le lecteur en mal d’aventure.
Une édition reproduisant la mise en page des parutions originales aurait été plus appropriée : au moins on aurait su à quoi s’en tenir.