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Au XVIIe siècle émerge en France un discours théorique sur la lecture loin d'être unanime : au moment où s'amorce le triomphe de l'imprimé, beaucoup de livres parlent contre eux-mêmes tout en s'efforçant de poser les fondements d'une bonne manière de lire. Ces discours inquiets, convaincus que le plus grand mal – comme le plus grand bien d'ailleurs – peut naître de la lecture, ont pour ambition de garantir les lecteurs de ses effets funestes, affirmant ainsi qu'il existe un secret de bien lire.
Car, à la croisée des enjeux épistémologiques, moraux et spirituels de la lecture, c'est toujours la question de la formation de soi qui se trouve posée.