À paraître
Le salut par l'objet. Ce que nos possessions révèlent de notre société
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- Nombre de pages188
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- ISBN979-10-370-4389-4
- EAN9791037043894
- Date de parution22/10/2025
- ÉditeurHermann
Résumé
Quel rapport entretenons-nous avec les objets dont nous nous entourons au quotidien ? Dans le contexte des technologies actuelles, l’objet n’est plus seulement la réponse à un besoin de consommation et n’est plus uniquement au service d’un désir de distinction sociale ; il est plutôt considéré comme un facteur de survie existentielle. Comment penser anihiler la mort en fusionnant avec l’objet, toujours réparable et perfectible, ou remplacer la fragilité biologique par la résilience de matériaux et dispositifs techniques ? On mesure aujourd’hui la portée d’une innovation technologique à l’aune de la promesse d’immortalité qu’elle affiche.
Ce livre retrace l’évolution de nos comportements à l’égard de ces objets, investis désormais d’une mission de salut pour l’humanité tout entière. Garants de prestige, de pouvoir, de sécurité, ils ont pu susciter une révolte contre un monde aveuglé par la consommation ; ils ont aussi permis de révéler un mal-être existentiel, l’abandon désespéré à l’éphémère, ou le vertige d’une dé-réalisation. Aujourd’hui, l’avènement du virtuel offre la dématérialisation comme horizon, et l’idée selon laquelle la réalité augmentée pourrait à l’avenir nous dispenser de nos insuffisances progresse.
Mais l’ambition d’en finir avec le biologique, le hasard, le désordre et le risque, au profit du technologique, ne risque-t-il pas de se faire au détriment de la vie elle-même ?
Ce livre retrace l’évolution de nos comportements à l’égard de ces objets, investis désormais d’une mission de salut pour l’humanité tout entière. Garants de prestige, de pouvoir, de sécurité, ils ont pu susciter une révolte contre un monde aveuglé par la consommation ; ils ont aussi permis de révéler un mal-être existentiel, l’abandon désespéré à l’éphémère, ou le vertige d’une dé-réalisation. Aujourd’hui, l’avènement du virtuel offre la dématérialisation comme horizon, et l’idée selon laquelle la réalité augmentée pourrait à l’avenir nous dispenser de nos insuffisances progresse.
Mais l’ambition d’en finir avec le biologique, le hasard, le désordre et le risque, au profit du technologique, ne risque-t-il pas de se faire au détriment de la vie elle-même ?
Quel rapport entretenons-nous avec les objets dont nous nous entourons au quotidien ? Dans le contexte des technologies actuelles, l’objet n’est plus seulement la réponse à un besoin de consommation et n’est plus uniquement au service d’un désir de distinction sociale ; il est plutôt considéré comme un facteur de survie existentielle. Comment penser anihiler la mort en fusionnant avec l’objet, toujours réparable et perfectible, ou remplacer la fragilité biologique par la résilience de matériaux et dispositifs techniques ? On mesure aujourd’hui la portée d’une innovation technologique à l’aune de la promesse d’immortalité qu’elle affiche.
Ce livre retrace l’évolution de nos comportements à l’égard de ces objets, investis désormais d’une mission de salut pour l’humanité tout entière. Garants de prestige, de pouvoir, de sécurité, ils ont pu susciter une révolte contre un monde aveuglé par la consommation ; ils ont aussi permis de révéler un mal-être existentiel, l’abandon désespéré à l’éphémère, ou le vertige d’une dé-réalisation. Aujourd’hui, l’avènement du virtuel offre la dématérialisation comme horizon, et l’idée selon laquelle la réalité augmentée pourrait à l’avenir nous dispenser de nos insuffisances progresse.
Mais l’ambition d’en finir avec le biologique, le hasard, le désordre et le risque, au profit du technologique, ne risque-t-il pas de se faire au détriment de la vie elle-même ?
Ce livre retrace l’évolution de nos comportements à l’égard de ces objets, investis désormais d’une mission de salut pour l’humanité tout entière. Garants de prestige, de pouvoir, de sécurité, ils ont pu susciter une révolte contre un monde aveuglé par la consommation ; ils ont aussi permis de révéler un mal-être existentiel, l’abandon désespéré à l’éphémère, ou le vertige d’une dé-réalisation. Aujourd’hui, l’avènement du virtuel offre la dématérialisation comme horizon, et l’idée selon laquelle la réalité augmentée pourrait à l’avenir nous dispenser de nos insuffisances progresse.
Mais l’ambition d’en finir avec le biologique, le hasard, le désordre et le risque, au profit du technologique, ne risque-t-il pas de se faire au détriment de la vie elle-même ?