Le sage et la politique. Ecrits moraux sur la vieillesse et la douceur

Par : Norberto Bobbio

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  • Nombre de pages153
  • PrésentationBroché
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-226-14250-9
  • EAN9782226142504
  • Date de parution15/09/2004
  • CollectionBibliothèque Albin Michel
  • ÉditeurAlbin Michel
  • TraducteurPierre-Emmanuel Dauzat
  • TraducteurDenis Trierweiler

Résumé

Considéré comme le père spirituel de la gauche italienne, Norberto Bobbio est une figure emblématique d'une approche philosophique de la politique. Sa vie comme ses travaux ont été conditionnés par les vicissitudes de la démocratie dans son pays ; la lutte qu'il a menée contre le fascisme a eu une très forte influence sur la question des libertés civiles et politiques. Avec pudeur et modestie, Bobbio livre dans ces textes en partie autobiographiques une très belle réflexion sur la vieillesse et sur le caractère particulier du lien entre morale et politique. Évoquant les vertus morales, il justifie son choix pour la mitezza, la douceur, mais aussi la mansuétude, la tolérance ; une notion qui exclut tout esprit de conflit, de rivalité. Ni soumission ni docilité, mais aptitude à ne pas être vindicatif ou rancunier, c'est une vertu sociale, une disposition envers autrui. En ce sens, conclut-il, le refus d'exercer la violence contre qui que ce soit est une vertu non politique ; elle est même l'antithèse de la politique.
Considéré comme le père spirituel de la gauche italienne, Norberto Bobbio est une figure emblématique d'une approche philosophique de la politique. Sa vie comme ses travaux ont été conditionnés par les vicissitudes de la démocratie dans son pays ; la lutte qu'il a menée contre le fascisme a eu une très forte influence sur la question des libertés civiles et politiques. Avec pudeur et modestie, Bobbio livre dans ces textes en partie autobiographiques une très belle réflexion sur la vieillesse et sur le caractère particulier du lien entre morale et politique. Évoquant les vertus morales, il justifie son choix pour la mitezza, la douceur, mais aussi la mansuétude, la tolérance ; une notion qui exclut tout esprit de conflit, de rivalité. Ni soumission ni docilité, mais aptitude à ne pas être vindicatif ou rancunier, c'est une vertu sociale, une disposition envers autrui. En ce sens, conclut-il, le refus d'exercer la violence contre qui que ce soit est une vertu non politique ; elle est même l'antithèse de la politique.